Fabien Schmidt : « 25 kilomètres, c'était jouable »

Crédit photo Freddy Guérin - www.directvelo.com

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Fabien Schmidt (Côtes d'Armor-Marie Morin-Véranda Rideau) s'est imposé ce dimanche sur Redon-Redon. Vainqueur du GP de Vougy (CDF DN1) la semaine passée, le lauréat du Challenge BBB-DirectVelo 2017 a inscrit un 4e succès à son palmarès 2018. Retrouvez la réaction du vainqueur du jour, recueillie par DirectVelo.

DirectVelo : Comment as-tu construit cette victoire ?
Fabien Schmidt : C'était très compliqué car quelques équipes étaient en supériorité numérique, comme Cholet, qui avait treize coureurs. Il fallait faire attention à se canaliser et à ne pas gaspiller son énergie avant le circuit final. Redon-Redon, c'est une course d'usure, qui se fait sur la fin... Ça peut même arriver au sprint. J'avais à cœur de faire un super résultat, donc je me suis préservé sur la partie en ligne, j'ai demandé aux gars de l'équipe de faire le boulot. C'est important de conclure le travail collectif de cette façon.

Du coup, le scénario a été dans ton sens...
Oui, absolument. La course a mis assez longtemps à se faire. J'ai essayé de sortir quelques fois, mais je voyais vite que ça n'irait nulle part. À chaque fois ça relançait derrière. Quand c'est comme ça, il faut rester présent sans trop en faire.

« UNE FORME COMME ÇA, C'EST RARE »

Était-ce prévu de partir seul sur la fin ?
Pas vraiment. Dans le final, on était plus que deux de l'équipe à pouvoir assumer la course. Du coup, quand je suis revenu sur un groupe, j'ai contré tout de suite pour tenter de prendre les devants et de faire tourner la roue dans mon sens. Ensuite, je me suis retrouvé tout seul, je sais que c'est un effort qui me réussit pas mal. Je m'étais préservé, donc je savais que 25 kilomètres, c'était jouable. Je ne savais pas qui allait rouler derrière. Si on veut gagner, il faut bien tenter quelque chose...

Tu sentais que la forme était là après ta victoire en Coupe de France lundi passé ?
Oui, je me sentais vraiment bien et je m'étais préparé pour l'événement. Cette semaine, au lieu de couper, j'ai fait du derrière scooter. Je me suis préparé spécialement pour gagner une classique bretonne car jusqu'à aujourd'hui, on n'avait pas réussi à en gagner une. C'est rare d'avoir une forme comme ça, pour moi, à cette période de l'année. Je veux capitaliser dessus. Je vais aborder le Tour du Loir-et-Cher détendu, et je vais souffler avant le Tour de Bretagne et l'Essor Breton.

« ÊTRE PRÉSENT TOUTE L'ANNÉE »

Tu avais annoncé que cette saison, tu en ferais peut-être un peu moins...
Finalement, ça se retourne un peu contre moi. J'en ai moins fait pendant l'hiver, et je suis mieux que l'an passé à cette époque là. Et quand on est bien comme ça, on ne peut pas rester à la maison. Surtout quand l'équipe a besoin de nous. Du coup, je pense que je vais faire comme l'année dernière...

Tu as donc revu tes objectifs à la hausse ?
Je ne me fixe pas forcément d'objectif. Je pense que je suis capable de gagner un peu partout. Maintenant, c'est bien que ça tourne un peu dans l'équipe. J'ai su qu'Owen (James) a gagné la Gislard aujourd'hui, donc c'est super. J'espère aussi pouvoir être présent toute l'année et rendre la pareille aux gars. Je l'ai déjà fait dans le passé, donc pourquoi pas cette année encore ?

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