Dimitri Peyskens n'entendait plus sa respiration

Crédit photo Martine Lainé

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Présent dans l'échappée matinale du Tour des Flandres avec dix autres coureurs, Dimitri Peyskens a fait ce que l'équipe attendait de lui : montrer le maillot. "Nous avons surtout prouvé que nous méritions notre place sur cette course", assure le coureur de WB-Aqua Protect-Veranclassic. Pourtant, le groupe de tête a mis beaucoup de temps à se former. "Cela a dûré longtemps, en effet. Quick-Step Floors ne laissait partir personne. En début de course, j'ai essayé vingt fois je pense. Finalement, je suis le dernier à rentrer dans le bon coup", raconte le coureur à DirectVelo.

Par la suite, le Brabançon a passé une "belle journée" grâce à l'ambiance unique du Tour des Flandres. "Ce public, c'est magique. Dans le Vieux Quaremont, je n'entendais plus ma respiration tellement il y avait du bruit. J'avais des frissons à ce moment-là."

FRINGALE DANS LE QUAREMONT

A l'approche du Kanarieberg, l'ancien coureur de Veranclassic-AGO a connu un passage à vide. "C'est grâce au soutien du public, que je rentre sur le groupe Weening au sommet. Dans le second passage dans le Quaremont, j'ai pris un coup de fringale. Je n'avais pas assez mangé ni bu. J'ai vraiment eu du mal dans le Paterberg et le Koppenberg. Ensuite, j'ai mangé tout ce qui me restait dans les poches et je me suis senti mieux."

Cette échappée dans ce monument restera un moment particulier dans la saison du cinquième de la Volta ao Alentejo (2.2). "Je pensais que Liège était la course de mes rêves, mais j'ai vraiment véçu un moment fort ce dimanche. Notre équipe a répondu présent. Sur toutes les classiques, nous avions un coureur présent dans l'échappée. Nous avons fait notre boulot", conclut celui qui participe à partir de mardi au Circuit de la Sarthe.

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