Côte forme, tout va bien. Côté résultat, c'est plus difficile. Après un mois et demi de compétition, Bastien Duculty court après une première grosse performance (voir sa fiche). "C'est dur à manœuvrer. Les équipes sont homogènes, rapporte le coureur du VC Villefranche Beaujolais. J'ai aussi disputé plusieurs courses en circuit, et c'est toujours rapide du début à la fin. J'ai hâte que les grosses courses en ligne arrivent".

« JE SUIS SEREIN »

Auteur d'un bon hiver, le coureur de 25 ans est en condition. "Le week-end dernier, nous faisons un et deux sur le Grand Prix de Bourg-de-Péage (Romain Guillot devant Sten Van Gucht, NDLR). J'étais assez marqué, ça a pu aider l'équipe. C'était donc une bonne chose. De mon côté, il n'y a pas encore eu un résultat mais je suis serein. Nous ne sommes encore qu'en début de saison...".

Un beau week-end l'attend avec l'enchaînement du Grand Prix de Saint-Etienne Loire et d'Annemasse-Bellegarde. "Sainté m'a toujours échappé, rapporte-t-il à DirectVelo. J'ai toujours été présent par contre à Annemasse. Avant, je ciblais l'une des deux. Aujourd'hui, je me sens capable d'enchaîner Je prends les courses comme elles viennent. J'avise selon les sensations... De toute façon, en amateur, il n'y a pas un schéma de course type".

« C'EST MAINTENANT QUE C'EST DUR A ACCEPTER »

Bastien Duculty ne cache pas avoir apprécié la manière dont se disputait les courses professionnelles, lors de sa seule saison parmi l'élite l'an passé. "C'est totalement différent. Chez les pros, chacun a un vrai rôle. En amateur, c'est bim-bam-boum du début à la fin. C'est plus compliqué de faire un réel travail. Je me rends compte que le scénario d'une course pro me plaisait vraiment".

Il dit ressentir actuellement le contre-coup de l'arrêt de l'équipe cyclise de l'Armée de Terre. "Cet hiver, ça allait car ça a entraîné peu de changement. Mais c'est maintenant que c'est dur à accepter. Tout est différent en amateur, où tout peut se retourner rapidement contre une ou deux personnes".

Bien que contraint de revenir chez les amateurs, l'Isérois installé en Ardéche a choisi de garder les entraînements d'un coureur pro. "Ça me plaît de faire ainsi. Je fais pas mal de bornes. Le but n'est pas de rester chez les amateurs alors j'axe mon entraînement comme si j'allais repasser pro en fin d'année. Je pense avoir prouvé que j'avais ma place au-dessus. J'espère qu'on me fera confiance pour rebondir", termine le coureur classé 12e du Tour du Haut-Var (2.1).