PiecesEtPneus, Partenaire de l'actu de la Coupe de France N1

La nouvelle philosophie de Mathieu Pellegrin

Crédit photo William Cannarella

Crédit photo William Cannarella

Mathieu Pellegrin attend Bordeaux-Saintes avec impatience. "Je suis super motivé. C'est le premier grand rendez-vous de la saison, le premier gros objectif de la saison du club et surtout le mien", assure le coureur du SCO Dijon. Il a profité des premières courses de la saison pour se préparer. "Heureusement que j'ai pris ces courses comme une préparation car je n'ai pas trop brillé. Je suis un peu déçu de mon début de saison. J'ai de quoi rectifier le tir en cas de performance ce dimanche. Cependant, je n'étais pas à la rue non plus ces dernières semaines", fait-il savoir.

« NOUS NOUS SOMMES FAITS REMONTER LES BRETELLES »

Les Dijonnais ont une revanche à prendre ce week-end. Samedi dernier, le club bourguignon a été été très discret sur le Circuit des 4 Cantons. "Ils sortent à seize en début de course et nous n'avons personne. Nous n'avons pas été attentifs. Nous avons mal couru. Nous avons pris une brasse. Nous nous sommes faits remonter les bretelles", rapporte le Réunionnais. A l'arrivée, il a pris la 20e place de l'épreuve auvergnate (voir le classement).

S'il a cette fois-ci attendu le sprint massif, Mathieu Pellegrin entend être davantage acteur sur les courses en 2018. Une nouvelle philosophie qu'il a mis en place en fin de saison dernière. "Avant, j'attendais le sprint, reconnaît-il. L'an dernier, je me suis bougé davantage et ça a plutôt bien fonctionné avec une 3e place sur une étape du Tour de Moselle. J'ai aussi terminé 3e à Bavay, en Elite, et 2e au Circuit des Mines. Je n'ai pas une jambe au-dessus des autres pour gagner un sprint. Maintenant, je veux prendre les coups et me servir ensuite de ma pointe de vitesse".

Cette nouvelle façon de courir lui permet également de trouver sa place plus facilement au sein du collectif dijonnais. "C'est mieux d'aller au charbon que de ne rien faire de la course. Ça permet de tous être dans la même dynamique", assure-t-il.

« ALLER AU BOUT DES CHOSES »

Le coureur âgé de 22 ans donne beaucoup d'importance au printemps. "Ca sera le feu, avec des grosses courses comme les manches de la Coupe de France DN1 et les épreuves de Classe 2. Nous avons un beau calendrier", estime-t-il.

Il souhaite "aller au bout des choses" au moment d'évoquer son fort désir de rejoindre le peloton professionnel. "Je ne me voile pas la face, je ne vais pas rejoindre Julien Bernard chez Trek-Segafredo, sourit-il. Je ne parle pas du WorldTour ou du Tour de France mais d'une Continental. Je me donne les moyens de réussir. Je veux finir ce que j'ai commencé. Je ferai autre chose si ça ne marche pas".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Mathieu PELLEGRIN