Cameron Meyer : « Il a attaqué à un mauvais moment »

Crédit photo Marc Van Hecke

Crédit photo Marc Van Hecke

Cameron Meyer a assumé son statut de favori ce vendredi lors de la course aux points du Championnat du Monde sur piste. Il a donné l'impression de contrôler la course de bout en bout. L'Australien a empoché ainsi son cinquième titre mondial. "Je suis souvent remonté vers les balustrades pour voir l'état de fatigue de mes concurrents. C'est mon style. J'ai l'habitude d'imprimer un rythme soutenu pour rendre la course difficile", explique-t-il à DirectVelo.

En début de course, le coureur de Mitchelton-Scott a rattrapé De Ketele, parti en échappée. "Je savais qu'il fallait réagir car le Belge est un coureur dangereux. Il a attaqué à un mauvais moment et j'ai vu qu'il luttait pour suivre mon rythme, je l'ai lâché et j'ai ensuite pris un tour sur le peloton."

Puis est arrivé le moment-clé de la course. "Le Néerlandais Jan-Willem Van Schip se montrait vraiment dangereux. A 25 tours de la fin, je savais que je devais prendre un tour sur le reste des coureurs car les écarts étaient serrés et c'est ce que j'ai fait."

Après Callum Scotson en bronze lors du scratch, il s'agit de la deuxième médaille australienne de ce Championnat du Monde sur piste à Apeldoorn. Les Australiens sont venus en minorité avec seulement quatre représentants, trois hommes et une dame. Ce qui ne leur a pas permis d'aligner une équipe en poursuite.

Les Océaniens ont donné priorité aux Jeux du Commonwealth qui se dérouleront chez eux du 4 au 15 avril. "C'est prioritaire car ce sera chez nous et à la télévision. S'engager sur deux fronts en l'espace de cinq semaines, ce n'est pas possible. Il y a le décalage horaire à digérer. C'est pourquoi nous avons opté ici pour la course aux points, l'Omnium et l'Américaine." Ce qui n'a pas empêché le coureur de 30 ans de regarder la prestation du rival, la Grande-Bretagne, en poursuite par équipes. "Ils ont fait 3'53''. C'est un bon temps. Ils ont une équipe assez jeune, tout comme la nôtre. Je sens que la bataille à Tokyo sera serrée", imagine-t-il.

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