Kévin Perret : « Le thé nous a réchauffés »

Crédit photo Camille Nicol

Crédit photo Camille Nicol

Comme tous les coureurs français cette semaine, Kévin Perret doit faire avec la bise venue de Moscou pour aller rouler. "Depuis le début de semaine, je me contente de petites sorties car ça ne sert à rien de tomber malade à ce moment de la saison. Je ne suis pas en retard au niveau kilomètrage", indique le coureur à DirectVelo.

Dimanche dernier, le coureur de Sojasun espoir n'a pas souffert des basses températures pendant la Route Bretonne. "Aux Plages, c'était pire avec la pluie froide. Dimanche, le plus difficile c'était quand on prenait le vent sur les lignes droites". Les petis hommes verts étaient aussi bichonnés par leurs assistants : thé chaud au départ et soupe à l'arrivée. "En fin de course, je n'avais pas très froid mais le thé sur la ligne de départ a fait du bien. Même si on ne le boit pas, le bidon dans le maillot, ça réchauffe", apprécie-t-il.

« ON SE LOUPAIT DANS LES DERNIERS KILOMÈTRES »

Le coureur de 20 ans a participé au quadruplé des Sojasun espoir à la Route Bretonne, grâce à sa deuxième place (voir le classement). Les coureurs de l'équipe de DN1 ont profité de leur supériorité numérique ce qui n'a pas été toujours le cas aux Plages vendéennes. "On se loupait dans les tout derniers kilomètres. Mais les Plages nous ont donné la caisse car nous avons fait pas mal d'efforts. Le groupe monte en puissance".

Kévin Perret a fait quasiment toute la course en tête dans le Morbihan. Il était de la première échappée, accompagné de ses équipiers Emmanuel Morin, le futur vainqueur, Maxime Blampain et Baptiste Renault. "Personne n'a de rôle défini à l'avance, chacun a sa chance et nous donnons l'avantage au coureur le plus en forme du moment. S'il y a quelque chose que j'ai retenu de mes deux premières années Espoirs, c'est qu'il ne faut jamais prendre la course à l'envers. Alors nous essayons d'être offensifs pour ne pas prendre de coup de retard", précise l'ancien coureur de l'UC Nantes Atlantique.

« TONY HUREL EST PLUS LUCIDE QUE NOUS »

Dans le peloton, le dernier vainqueur du Tour de Loire-Atlantique n'hésite pas à demander conseil à Tony Hurel, son capitaine de route. Ce fut encore le cas sur le circuit final de Saint-Avé. "Tony, c'est notre capitaine de route. Il a connu tout un tas de situations de course, il est plus lucide que nous. Je sais qu'il sera toujours de bon conseil".

Après le froid sec de la Route Bretonne, Manche-Atlantique promet d'être couru dans la douceur humide. Le coureur qui va découvrir la totalité des classiques bretonnes s'attend à une course "de guerriers mais je ne me dis pas que c'est trop dur pour moi. J'espère aider les gars le plus loin possible". Pour rajouter de la confiance, Kévin Perret sent qu'il a "plus de force que l'an dernier. Depuis cet hiver, j'ai un nouvel entraîneur, Andy Hurford, l'entraîneur du Centre de formation des Pays de la Loire à la Roche-sur-Yon. Après deux ans à avoir fait beaucoup de volume qui me servent de base aujourd'hui, je fais plus de qualitatif et ça porte ses fruits", se réjouit-il. Les sorties courtes de cette semaine n'ont donc pas trop contrarié son programme.

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