Matthieu Converset, aux bons souvenirs de 2012

Crédit photo Julie Desanlis / DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis / DirectVelo

Décidément, Matthieu Converset est parfaitement rentré dans sa saison 2018. Pas habitué à marcher tôt en début d’année - si ce n’est en 2012 - l’expérimenté coureur de l’AVC Aix-en-Provence avait déjà de bonnes sensations sur les toutes premières courses de l’année (relire ici). Le Franc-comtois a confirmé ses très bonnes dispositions actuelles en s’imposant, ce dimanche, sur le Grand Prix d’ouverture Pierre Pinel (voir classement). “Depuis cette fameuse année 2012 au CC Villeneuve-Saint-Germain, je n’avais plus gagné aussi tôt dans une saison. D’ailleurs, cette fois-là, j’avais gagné le même week-end, au Bédat”, s’amuse-t-il auprès de DirectVelo.

« J’AI PASSÉ PLUS DE TEMPS EN VOITURE QU’EN VÉLO »

“Je ne m’attendais pas spécialement à être aussi bien : je savais que j’avais de bonnes jambes, mais quand même… Je n’avais pas trop cherché à être bien d’entrée et puis, j’avais quand même fini bien fatigué le week-end en Provence la semaine passée”, admet celui qui avait donc pris le temps de souffler, de retour à la maison. “Il faisait très froid dans les Vosges alors j’en ai profité pour bien récupérer en faisant très peu de vélo. Finalement, j’ai passé plus de temps en voiture qu’en vélo, pour rejoindre Montastruc”, sourit-il.

Sur les routes de la Haute-Garonne, le coureur de 30 ans a donc imposé sa force, jusqu’à faire “cramper” son dernier rival, Stéphane Poulhiès, au moment décisif. “C’était dans le mur : j’ai attaqué et il a crampé à ce moment-là. J’ai vu que je faisais la différence alors j’ai insisté, et j’ai pu aller jusqu’au bout comme ça”, se réjouit celui qui tient également à souligner le bon travail de l’ensemble de sa formation. “On avait plusieurs coureurs qui habitent dans le coin et qui avaient à coeur de faire un bon résultat ici”.

« CE SONT DE BONS MECS, PAS DES JEUNES TROUS DU CUL... »

Avec cette victoire, le voilà qui assume encore un peu plus son rôle de capitaine de route de la formation provençale, en dehors des courses mais également sur le vélo. “Quand tu prends la parole dans un groupe, c’est important d’être écouté. Or, pour être écouté, il faut être respecté et le respect se gagne aussi avec les résultats. Bien sûr que j’ai un rôle à jouer aujourd’hui dans le collectif, plus encore depuis que Thomas Rostollan a quitté l’équipe”. Surtout, il se plaît à épauler les jeunes de l’équipe. “Ce sont de bons mecs, et pas des jeunes trous du cul qui n’ont font qu’à leur tête ! J’aime les aider”.

Désormais, Matthieu Converset va passer son début de semaine en Espagne, pour l’habituel stage du début de saison, au côté des cyclosportifs. “On rassemble une cinquantaine de personnes, ça tourne bien”. Il sera ensuite temps de reprendre la route pour le Circuit des 4 Cantons, avant d’enchaîner avec des épreuves telles qu’Annemasse-Bellegarde, le GP de Saint-Etienne Loire ou le GP de Montbéliard. Des épreuves où il sera ambitieux, comme un certain Maxime Le Lavandier. “C’est notre recrue de dernière minute et il peut marcher sur les mêmes terrains que moi. Je sais qu’il n’est pas venu là pour enfiler des perles et qu’il sera vite dans le bain. Ca va être intéressant, on a vraiment un bon collectif”.

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