Le Tour d'Italie Espoirs a été présenté ce lundi à Rome. La course 2.2U ressuscitée l'an dernier comptera neuf étapes et un prologue, du jeudi 7 juin au samedi 16 juin 2018.

Le parcours est digne d'un Grand Tour miniature avec du plat, de la moyenne montagne et de la haute-montagne à travers l'Emilie-Romagne, la Lombardie, le Trentin et la Vénétie. "Avec un Championnat du Monde comme celui de cette année [à Innsbruck NDLR], je pense qu'il faut un Giro difficile", commente Davide Cassani, le Commissaire technique de la fédération italienne.

Il y aura deux arrivées au sommet (le Passo Maniva et le Pian delle Fugazze). La 5e étape se terminera en bosse sur un chemin calcaire, à Folgarida.

La grande nouveauté réside dans la seconde demi-étape du dernier jour. Elle sera courue sous forme d'une poursuite, à l'image de L'Etape du Tour féminine disputée à Marseille l'an dernier.

UN FINAL "SPUMANTE" A 18%

"Le maillot rose sera le premier à partir. Si le deuxième est à 40", il partira 40" après le premier du général et ainsi de suite jusqu'à la fin du classement", indique Davide Cassani, "ainsi, le classement sur la ligne d'arrivée sera le classement final du Tour d'Italie Espoirs".

Pour cette étape décisive, le parcours de 21,2 km sera corsé. Il y aura deux passages à 10-12% sur le circuit et l'arrivée sera jugée dans le mur de Ca' del Poggio. La route sillonera les vignes des collines du Prosecco avec des pentes jusqu'à 18%. Le maillot rose aura donc de quoi sabrer le "champagne".

L'abri et les relais entre coureurs seront interdits. Mais si les écarts sont resserrés au général entre coureurs, on peut assister à des regroupements au départ, surtout que le parcours débute par une descente. Les spectateurs risquent d'être occupés tout l'après-midi. L'an dernier, il y avait 2h27' entre le maillot rose Pavel Sivakov et le maillot noir, la lanterne rouge du Giro, Marco Ranieri.