Anthony Debuy sera plus méchant en course

Crédit photo Martine Lainé

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Anthony Debuy incarne la discrétion et pourtant, l'Espoir 4 sait qu'il devra être plus "méchant" pour passer pro à la fin de la saison. "Auparavant, je me laissais trop faire dans un peloton. Je me suis amélioré en fin de saison mais contre des personnes que je ne connais pas, j'ai plus de mal", avoue-t-il à DirectVelo. Le coureur hennuyer en a bien conscience et veut adopter un nouvel état d'esprit en 2018. "C'est dans la tête, je le sais, je dois juste garder une mentalité conquérante toute la course."

Réservé sur le vélo à régler, le troisième du Memorial Jonckheere Oudenburg 2017 s'est beaucoup consacré à ses études pendant ses trois premières années chez les Espoirs. "J'ai terminé mon bachelier en technologie automobile. Je suis passé d'abord par les Blancs Gilets où je disputais beaucoup de kermesses et de courses régionales. Chez AGO-Aqua Service, j'ai enchainé les interclubs. Maintenant, il faut que je m'illustre sur des courses UCI. C'est la première année où je me concentre exclusivement sur le vélo. J'espère que cela fera une différence. En tout cas, j'ai pris de la caisse en trois ans, surtout en roulant des courses comme le Grand Prix de Wallonie, le Tour de Wallonie, le Tour de l'Eurométropole, etc..."

ANTICIPER POUR GAGNER

Dans son équipe bien dotés en sprinters avec Charlie Arimont et Lionel Taminiaux, Anthony Debuy devra anticiper pour obtenir des résultats. "Je dois faire la course, c'est ma façon de courir d'ailleurs. Je dois avoir de la réussite, me retrouver dans un groupe réduit et aller au bout. En comité restreint, je suis capable de sprinter", annonce celui qui débutera sa saison à Gand-Staden, dimanche.

S'il ne parvient pas à passer pro en 2019, le neuvième du GP Color Code prendra le temps de bien réfléchir à son avenir. "J'ai déjà un diplôme en poche. Si je ne réussis pas, je ne serai pas déçu.  L'envie de passer est là. J'étudierai toutes les possibilités. Passer à mi-temps dans une bonne équipe est une option. Si je sens que je ne progresse plus, j'arrêterai. Depuis que je fais du vélo, je ne fais que gravir les échelons, en terme d'équipe et de distance. Je ne suis pas naïf et les équipes regardent uniquement les résultats. A moi de faire le nécessaire", termine celui qui visera une victoire d'étape sur le Triptyque des Monts et Châteaux.

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