Michael Goolaerts, le lanceur d'Aidis Kruopis

Crédit photo James Odvart

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Après une saison 2017 longue à démarrer, l'équipe Verandas Willems-Crelan a bien entamé la campagne 2018. Sans parler du titre mondial de cyclo-cross de Wout Van Aert, les hommes de Nick Nuyens enchainent les bons résultats. Ainsi, Sean De Bie a pu lever les bras sur la quatrième étape de l'Etoile de Bessèges (2.1). Au Sharjah Tour (2.1), les bleus et noirs ont également joué les premiers rôles, à l'image de Michael Goolaerts. Après un premier exercice "catastrophique" chez les pros, l'ancien sociétaire de Lotto-Soudal U23 a accumulé de la confiance sur la course aux Emirats, avec trois Top 10. Désigné comme lanceur d'Aidis Kruopis, le coureur de 23 ans se plait dans son nouveau rôle. "Je pense que la direction voit en moi un poisson pilote idéal pour Aidis. C'est également son souhait. Frotter pour lancer le sprint ne me dérange pas."

NOUVEAU TEST DIMANCHE A ALMERIA

Il n'aurait pas pu remplir ce rôle l'année passée. "En 2017, j'éprouvais des difficultés pour me placer. Quand cela devenait dangereux, je préférais me retirer. Sur le Sharjah Tour, j'ai senti la différence d'avoir déjà roulé un an chez les pros. J'ai la vitesse dans les jambes. Avec Vital Concept et Willier-Triestina, il y avait du bon niveau. Tout le monde voulait se battre pour la roue de Mareczko et Coquard." Pourtant, le neuvième de Putte-Kapellen 2016 doit encore bosser les automatismes avec son sprinteur. "Lors de la première étape, Aidis Kruopis a crevé à cinq kilomètres de l'arrivée. Donc, c'est tombé à l'eau.  Sur la dernière étape, c'était un peu chaotique. Nous nous sommes perdus. Ce dimanche, sur la Classica Almeria, nous pourrons à nouveau nous tester."

UN PROFIL A LA ZICO WAEYTENS

Devenir le dernier wagon du train permet à Michael Goolaerts de se mettre en évidence. "En principe, je serai davantage présent dans la finale. C'est tout bon pour moi. Sur les arrivées plus vallonnées, je pourrais peut-être jouer ma carte personnelle. Je ne suis pas un sprinteur explosif mais en bosse, je me débrouille bien.  Je ressemble beaucoup à Zico Waeytens à ce niveau-là. C'est d'ailleurs comme ça que j'avais gagné une étape au Tour du Loir-et-Cher, il y a deux ans", conclut celui qui sera au départ de Kuurne-Bruxelles-Kuurne et du GP Samyn.

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