Le Team Pro Immo Nicolas Roux est armé pour marquer les esprits en 2018. Pendant l'intersaison, le club auvergnat a gardé ses meilleurs coureurs : Sébastien Fournet-Fayard, Pierre Bonnet, Karl-Patrick Lauk, Théo Vimpère ou encore Florent Pereira. Dans le même temps, il s'est attaché les services de six solides recrues (voir ici). De quoi être optimiste et ambitieux avant d'attaquer la saison. "Nous pouvons désormais gagner partout", reconnaît le directeur sportif Nicolas Chadefaux.

RECRUTEMENT : « CARISEY, LE COUP DE CŒUR »

« Nous avons fait un gros recrutement. Nous pouvons désormais gagner partout. C'était le but. Dès que Bryan Alaphilppe a su que l'Armée de Terre n'allait pas repartir, il s'est naturellement tourné vers nous. Il est proche de Jean-Philippe (Duracka). Maxime Roger a su tôt qu'il n'était pas conservé au Chambéry CF. Il n'a pas vraiment cherché de club, ça s'est fait rapidement avec nous. Il a voulu revenir dans un groupe où il y avait ses copains. Clément Carisey, c'est le coup de cœur de Nicolas Roux. Il l'a vu remporter le Circuit de la Vallée du Bédat, l'an passé. Il trouve qu'il a du panache. Clément a ensuite réalisé une belle saison. On est content de l'avoir avec nous. Boris Orlhac roule beaucoup sur Clermont-Ferrand avec Romain Bardet, Sébastien Fournet-Fayard et d'autres coureurs de l'équipe. C'est un local. Il avait très envie de revenir avec nous, après une première expérience. Il n'était pas resté car il avait du mal à l'époque avec la course d'équipe. Il nous a dit qu'il avait changé (sourires). Les Limousins Thomas Chassagne et Mickaël Guichard sont des coureurs complets.

EFFECTIF : « NOS COUREURS ÉTAIENT FATIGUÉS EN 2017 »

L'arrivée de six coureurs va pousser ceux qui étaient déjà là dans leurs retranchements. On voulait installer une concurrence saine. Aujourd'hui, personne n'a la certitude d'être au départ du Championnat de France. Nous voulions avoir deux équipes compétitives. L'an dernier, nos coureurs étaient fatigués en fin de saison. Le groupe ne tournait pas... Nous avions toujours la même équipe. La différence cette année, c'est qu'on pourra faire tourner. Nous avons seize très bons coureurs. Théo Vimpère a commencé à travailler à côté. Il fera un peu moins de vélo mais je pense qu'il fera un gros début de saison, comme souvent.

CALENDRIER : « CANDIDAT AU TOUR DU MAROC »

Nous avons six coureurs qui vont lancer leur saison sur l'Essor Basque. Ils remontent ensuite pour la présentation de l'équipe, à Clermont-Ferrand. On n'ira pas sur le second week-end de l'Essor mais on descend aux Boucles du Haut-Var. Il y a un contre-la-montre par équipes qui a fait changer notre stratégie. C'est intéressant d'en disputer un. On enchaînera avec le Grand Prix du Pays d'Aix et le Grand Prix de Puyloubier, avant le Circuit de la vallée du Bédat, notre premier gros rendez-vous.
Nous avons par ailleurs postulé au Tour du Maroc. En Classe 2, nous serons au Tour du  Jura et à Paris-Mantes. On en profitera à cette occasion pour aller reconnaître le parcours du Championnat de France. Normalement, nous allons être pris sur le Rhône-Alpes Isère Tour. On ira sans doute sur le Grand Prix de Nogent-sur-Oise, le Tour d'Auvergne et le Tour du Gévaudan. On a fait acte de candidature au Tour Alsace. On ira encore sur le Tour de Guadeloupe.
Les week-ends où il y a une manche de la Coupe de France, on alignera une équipe sur une autre course.

AMBITIONS : « PRUDENT POUR LA COUPE DE FRANCE »

Nous voulons être capables de gagner sur deux fronts. Nous passons de douze à seize coureurs 1ère catégorie. Nous avons fait un gros recrutement. On sait que ça ne sera pas le cas mais on peut gagner partout. On voudrait bien passer la barre des 50 victoires. Nous en avons eu 40 en 2017, 49 en  2016... On va être prudent sur l'objectif en Coupe de France DN1. On va se fixer le Top 10. Notre meilleur classement final, c'est 8e... On vise le podium par équipes au Challenge BBB-DirectVelo. Je crois que Nicolas Roux a envie d'aller chercher le trophée à Paris en fin d'année (sourires). Karl-Patrick Lauk et Bryan Alaphilippe ont envie de passer chez les pros. Nous n'avons que des problèmes de riches. Ce n'est que du bonheur. On peut faire une grande saison. L'équipe me fait penser à celle de 2015, où nous avions Rémi Cavagna, Mihkel Räim.... Mais l'équipe 2018 est plus mature. Un coureur plus ancien met un peu plus de temps à se mettre en route. On ne mettra pas la pression en début de saison. »