WB-Veranclassic tient ses deux leaders

Crédit photo Martine Lainé

Crédit photo Martine Lainé

Avec Kenny Dehaes pour les sprints et Eliot Lietaer pour la grimpette, l'équipe WB-Veranclassic-Aqua Protect tient deux leaders désignés à l'aube de la saison 2018. "Sur les courses assez plates, Kenny Dehaes sera notre atout numéro un. Lietaer est un coureur sous-estimé, il a connu beaucoup de blessures qui ont freiné sa progression. Il a l'occasion d'éclater enfin au plus haut niveau. Faire 11e au Tour de Burgos avec des gars qui sortent du Tour de France ou en préparation de la Vuelta est révélateur", souligne le directeur sportif Frederic Amorison à DirectVelo. 

Ces deux chefs de file pourront être suppléés par des lieutenants de luxe. "Justin Jules sera lui aligné sur les courses vallonnées où il pourrait régler un petit peloton avec sa pointe de vitesse. Kevyn Ista, Franklin Six et Maxime Vantomme sont également des éléments rapides dans l'effectif. Sur les terrains escarpés, Alex Kirsch et Dimitri Peyskens vont nous apporter de belles satisfactions, tout comme le prometteur Julien Mortier."

L'EUROPE TOUR  : UNE SUITE LOGIQUE PAS UN OBJECTIF

Ce recrutement ciblé a obligé la direction à étoffer le programme de courses. "Nous y avons pensé. C'est pourquoi nous irons la semaine prochaine au Challenge de Majorque avec Kenny Dehaes. Nous avons ajouté pour Eliot Lietaer des épreuves comme le GP de l'Industrie, le Tour d'Alentejo mais aussi la Route du Sud ainsi que le Tour du Poitou-Charentes. Avec Paris-Nice et Tirreno-Adriatico au mois de mars, le planning des courses par étapes est assez serré. C'est pourquoi nous ferons rouler sept coureurs sur l'Alentejo et la Semaine Coppi et Bartali. C'est un choix stratégique en vue des échéances ardennaises."

WB-Veranclassic entame sa deuxième campagne au niveau Continental Pro. Avec une quatrième place l'an dernier sur l'Europe Tour, les hommes de Christophe Brandt entament la saison 2018 avec la volonté d'améliorer ce bilan, avec la possibilité de remporter ce classement en individuel ou par équipes en fin de saison. Toutefois, le directeur sportif Frederic Amorison le conçoit, non pas comme un objectif en soi, mais comme la suite logique d'une saison réussie. "Ce serait une belle récompense. Les prestations de l'an dernier combinées au fait qu'il y avait certains trous dans le calendrier, nous poussent à regarder vers le haut. Si on fait l'addition des points que les gars peuvent prendre en 2018, c'est de bon augure."

GARDER LES PARTENAIRES

Depuis deux ans, ce classement est dominé par Wanty-Groupe Gobert qui, depuis lors, est présent sur le Tour de France. Toutefois, l'ancien coureur ne pense pas que les deux faits soient liés. "Wanty-Groupe Gobert l'a remporté deux fois consécutivement mais je ne pense pas que ce soit la raison pour laquelle ils ont été repris pour la Grande Boucle. A partir du moment où Bora-Hansgrohe a obtenu sa licence, Wanty-Groupe Gobert était la seule équipe à inviter en 2017 sur le Tour. Pour 2018, c'était la seule formation invitable à côté des incontournables Cofidis, Direct Energie et Fortunéo, qui a tout compris en recrutant Warren Barguil. Vital Concept ne pouvait pas être directement invitéE pour une première saison. Par contre, en 2019, la lutte pourrait être plus intense. Si l'équipe de Bryan Coquard marche bien, si nous remportons l'Europe Tour et que notre budget se voit multiplié par trois, qui sait, je sais qu'il y a un Grand Départ à Bruxelles, mais inutile de se projeter. Dans un premier temps, il faudra prolonger les partenariats existants car les contrats se terminent à la fin 2018. Pour le même prix, il n'y a plus d'équipe en 2019", conclut celui qui espère voir son équipe également sélectionné pour le Tour des Flandres et Paris-Roubaix.

 

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