Victor Thomas : « J'en ai eu des frissons »
Crédit photo Freddy Guérin - www.directvelo.com
C'est sur le circuit de Quelneuc, à l'occasion du Championnat de France Espoirs de cyclo-cross que Victor Thomas (Grand Est) a décroché son premier Top 10 sur une épreuve d'envergure nationale. "C'était un moment particulier pour moi, confie-t-il à DirectVelo. D'une part car le niveau français en Espoirs est très relevé, et terminer 10e du championnat est un super résultat. Mais surtout parce qu'il y a 4 ans, je disputais mon premier Championnat de France, à Pont-Château... Et j'avais terminé dernier ! Cela montre bien ma progression, c'est une mini-victoire pour moi".
« UN COUP DE POKER »
Présent dans les premières positions tout au long de la course, le coureur alsacien attribue une partie de son résultat au circuit, mais aussi à ses choix techniques. "Il y avait moins d'écarts que d'habitude, explique-t-il. Comme Pont-Château, Quelneuc est un circuit rapide, avec du dénivelé, et où ça court en groupes. J'ai tenté un coup de poker en mettant des pointes de diamant au lieu de boyaux sous-gonflés. Cela m'a permis de faire la jonction dans certains moments clés de la course".
Le lendemain, Victor Thomas a pu voir son petit frère, Théo, prendre la médaille d'argent sur la course Juniors. "C'était énorme, je pense que j'ai dépensé encore plus d'énergie pendant sa course que pendant la mienne, se souvient Victor. Il s'est passé énormément de choses pendant ce week-end, et ça a failli mal tourner. Théo a eu des problèmes de matériel, et il a fallu changer de vélo la veille de la course. Il a pu faire la reconnaissance avec un vélo prêté par un ami, avec des freins à disque et un groupe SRAM, alors qu'il était habitué à des patins et un groupe Shimano. Je l'ai trouvé super au repérage, et on a finalement changé le groupe en gardant le freins à disques... C'était risqué, mais ça a payé. Quand je l'ai vu rouler... Il était propre et précis dans son pilotage, un vrai plaisir de le voir comme ça ! J'en ai eu des frissons, c'était magique !"
« UN MOMENT INCROYABLE »
Grâce à son Top 10 sur le circuit de Quelneuc, le coureur de 19 ans découvrira la Coupe du Monde à Nommay, en équipe de France Espoirs B. "Au vu de ma saison en Coupe de France, je ne pensais pas vraiment disputer une Coupe du Monde cette saison, concède-t-il. Mais l'an passé, après Lanarvily, j'avais dit à mon entraîneur que disputer Nommay en 2018 allait être mon objectif... Et j'ai appris juste avant Quelneuc que j'étais sélectionnable ! Je me suis dit "fais ce que tu sais faire, et ça ira". Aller à Nommay... C'est une super expérience. C'est à deux heures de la maison, donc il y aura toute ma famille et mes amis. Ce sera un moment incroyable ! Je compte profiter de cette manche pour voir ce qu'il me manque par rapport aux meilleurs, et mettre cela sur papier pour pouvoir travailler en vue de la saison prochaine".
Au-delà de la manche de Coupe du Monde de Nommay, l'Alsacien se projette un peu plus loin dans le futur. "Ce que j'aimerais vraiment, c'est me retrouver au départ d'une manche de Coupe du Monde avec mon frère, confie-t-il. On connait les Dubau, en Espoirs, et il pourrait y avoir les Thomas. Se retrouver en équipe de France avec Théo ... Ce serait extraordinaire. Il y a encore du travail pour y arriver, mais ça ne me fait pas peur !"
« UN COUP DE POKER »
Présent dans les premières positions tout au long de la course, le coureur alsacien attribue une partie de son résultat au circuit, mais aussi à ses choix techniques. "Il y avait moins d'écarts que d'habitude, explique-t-il. Comme Pont-Château, Quelneuc est un circuit rapide, avec du dénivelé, et où ça court en groupes. J'ai tenté un coup de poker en mettant des pointes de diamant au lieu de boyaux sous-gonflés. Cela m'a permis de faire la jonction dans certains moments clés de la course".
Le lendemain, Victor Thomas a pu voir son petit frère, Théo, prendre la médaille d'argent sur la course Juniors. "C'était énorme, je pense que j'ai dépensé encore plus d'énergie pendant sa course que pendant la mienne, se souvient Victor. Il s'est passé énormément de choses pendant ce week-end, et ça a failli mal tourner. Théo a eu des problèmes de matériel, et il a fallu changer de vélo la veille de la course. Il a pu faire la reconnaissance avec un vélo prêté par un ami, avec des freins à disque et un groupe SRAM, alors qu'il était habitué à des patins et un groupe Shimano. Je l'ai trouvé super au repérage, et on a finalement changé le groupe en gardant le freins à disques... C'était risqué, mais ça a payé. Quand je l'ai vu rouler... Il était propre et précis dans son pilotage, un vrai plaisir de le voir comme ça ! J'en ai eu des frissons, c'était magique !"
« UN MOMENT INCROYABLE »
Grâce à son Top 10 sur le circuit de Quelneuc, le coureur de 19 ans découvrira la Coupe du Monde à Nommay, en équipe de France Espoirs B. "Au vu de ma saison en Coupe de France, je ne pensais pas vraiment disputer une Coupe du Monde cette saison, concède-t-il. Mais l'an passé, après Lanarvily, j'avais dit à mon entraîneur que disputer Nommay en 2018 allait être mon objectif... Et j'ai appris juste avant Quelneuc que j'étais sélectionnable ! Je me suis dit "fais ce que tu sais faire, et ça ira". Aller à Nommay... C'est une super expérience. C'est à deux heures de la maison, donc il y aura toute ma famille et mes amis. Ce sera un moment incroyable ! Je compte profiter de cette manche pour voir ce qu'il me manque par rapport aux meilleurs, et mettre cela sur papier pour pouvoir travailler en vue de la saison prochaine".
Au-delà de la manche de Coupe du Monde de Nommay, l'Alsacien se projette un peu plus loin dans le futur. "Ce que j'aimerais vraiment, c'est me retrouver au départ d'une manche de Coupe du Monde avec mon frère, confie-t-il. On connait les Dubau, en Espoirs, et il pourrait y avoir les Thomas. Se retrouver en équipe de France avec Théo ... Ce serait extraordinaire. Il y a encore du travail pour y arriver, mais ça ne me fait pas peur !"
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