Matthieu Boulo : « Ce n’est pas rien »

Crédit photo DirectVelo.com

Crédit photo DirectVelo.com

Tenant du titre, Matthieu Boulo a décroché un nouveau titre de Champion de Bretagne de cyclo-cross Elites, ce dimanche, sur le circuit de Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine). “Le titre de Champion de Bretagne, ce n’est pas rien. En France, c’est l’un des titres régionaux les plus difficiles à obtenir donc c’est bien. Mais l’objectif, c’est Quelneuc. Ici, ce n’était qu’un passage. C’était surtout important pour le mental. Gagner avec cette avance-là n’est pas très important”, résume le coureur de 28 ans auprès de DirectVelo, quelques minutes après l’arrivée. “Ce titre n’est pas plus ou moins beau que les précédents. C’est un titre et il faut l’apprécier”.

SANS RIVAL

Pas franchement inquiété ce dimanche, Matthieu Boulo aura vu Tony Périou revenir un instant sur lui suite à un incident mécanique. Avant de s’envoler une nouvelle fois, seul vers la victoire. “Sur ce genre de circuit, il ne faut pas trop se poser de questions. Tout le monde a eu des soucis, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer donc il vaut mieux prendre de l’avance pour anticiper les éventuels pépins”, détaille celui qui dit avoir attendu la seconde partie du dernier tour pour considérer la victoire comme pratiquement acquise. “J’ai compris que ça allait sans doute le faire mais il fallait toujours se méfier des problèmes mécaniques ou d’une crevaison”.

QUELNEUC AU BOUT DU CHEMIN

Dans “un jour avec une condition physique normale, mais pas exceptionnelle non plus”, le sociétaire du Team Pays de Dinan n’a pas ressenti la fatigue de ses récents cross disputés en Espagne. “J’étais là-bas pour marquer des points et être mieux placé sur les grilles de départ des courses UCI. J’ai pris 40 points là-bas. Je me replace aux alentours de la 35e place mondiale, ce qui devient intéressant. En Coupe du Monde, partir loin me coûte des places à l'arrivée pour rentrer dans les 20 premiers”. Désormais, Matthieu Boulo voit l’objectif du Championnat de France de Quelneuc se rapprocher à grands-pas. “Aujourd’hui, le circuit était tellement dur qu’il ne fallait jamais se déconcentrer et toujours mettre du braquet. Il fallait être à 100%. Au Championnat de France, il faudra être à 200% !”, conclut-il en souriant.

 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Matthieu BOULO