Adrien Thomas frappe aux portes des vélodromes

Crédit photo Eponine Gauvin - eponinephoto.com

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On a beau s'appeler Thomas, les portes des vélodromes ne s'ouvrent pas par un simple coup de téléphone. Adrien Thomas aimerait participer aux Grand Prix d'Anadia et de Granges en ce mois de décembre "mais ce n'est pas facile. Pour Anadia, je relance l'organisateur. C'est difficile quand on n'est pas en équipe de France", explique le frère de Benjamin à DirectVelo.

Pour croire dans la valeur d'Adrien Thomas, les organisateurs devraient voir le classement de la dernière chasse des Quatre Jours de Genève, disputés la semaine dernière. Le sociétaire du Guidon Chalettois et Emilien Clère (VS Chartrain), ont remporté la dernière Américaine devant notamment les paires Perizzolo-Marguet ou Staniszewski-Pszczolarski pour se classer 5e au final. "On finit bien mais ça roulait très vite sur ces Quatre Jours. Dans les équipes classées devant nous, certains sortaient des 6 Jours de Gand, courus sur une petite piste, comme à Genève [166 mètres NDLR] et ça leur donne un avantage technique sur nous. Par rapport à eux, nous étions un peu diesel sur les épreuves courtes comme le tour lancé", reconnaît-il auprès de DirectVelo.

Si le coureur de 23 ans veut multiplier les déplacements sur les vélodromes européens c'est "pour progresser sur piste mais aussi car je sais que ça me sera bénéfique sur la route", assure celui qui prévoit aussi une participation au meeting de Gand, fin janvier.

En 2018, le 6e de Bordeaux-Saintes va retrouver la DN1 et le sud-ouest à l'Occitane Cyclisme Formation. "Je voulais me rapprocher de chez moi", explique-t-il, "J'ai fait beaucoup de trajet pendant mes deux années à Chalette". En revanche, le retour en DN1 n'était pas un objectif en soi, au moment de muter. "Je préfère même le calendrier DN2", avoue le 8e du Grand Prix Christian Fenioux, "les courses y sont plus ouvertes, moins stéréotypées. Si je prends l'exemple de Bordeaux-Saintes, en DN1 ce serait arrivé groupé alors que cette année, nous avons pu ressortir dans le final".

En effet, s'il ne compte qu'une victoire en toutes caté au Prix de Chalette, Adrien Thomas a su peser sur la course dans de nombreuses Elites. "J'ai fait de belles courses en Coupe de France mais il me manque une victoire en Elite Nationale pour dire que j'ai fait une belle saison. J'ai progressé mais ça ne s'est pas vu dans les résultats. En fin de saison, j'ai vu que j'étais au niveau. J'espère que ça paiera pour l'année prochaine", conclut le 7e du Trophée des Champions.

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