Ugo Bertrand : « Rien n’est impossible »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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Parti de la onzième ligne à Besançon, Ugo Bertrand est remonté jusqu’à la 23e place. Ce résultat lui permis de gagner de précieux rang à La Mézière et de terminer pour la première fois dans le Top 10 d’une manche. Il était même sixième à l’entame du dernier tour avant qu’un saut de chaîne ne lui coûte de précieuses secondes. “J’étais déçu car je pense que les places étaient figées… Je ne passe pas loin d’un résultat encore meilleur”, assure-t-il à DirectVelo.

« CE NE SERA PAS LA MÊME COURSE »

Grâce à cette place et à une victoire à Contern au Luxembourg, Ugo Bertrand a pu marquer ses premiers points UCI. Il partira donc avec les meilleurs Français lors de la prochaine manche de Coupe de France de cyclo-cross Juniors (Jablines, le 3 décembre). “Ce ne sera pas la même course et ça m’évitera des efforts au départ. Normalement, ma forme devrait aller crescendo lors des prochaines semaines. Rien n’est impossible et un podium au niveau national serait un super truc. Je pense aussi au Championnat de France même si ce serait énorme de faire quelque chose sur cette course".

Pour sa deuxième année en Juniors, Ugo Bertrand licencié à l’AC Cusset défend les couleurs du Team Offroad car le cross-country reste sa spécialité. “La première année de Juniors est toujours un cap mais j’ai pu prendre de l’expérience en disputant les Juniors Séries (courses internationales n’ayant pas de Coupes du Monde en Juniors). C’était une année de découverte même si j’ai fini sur un podium à Montgenèvre sur la Coupe de France. C’était vraiment bien de terminer la saison sur un résultat comme celui-là”, assure-t-il.

« L’AMBIANCE ME PLAIT »

Il a ensuite coupé quelques jours avant de revenir sur le Roc d’Azur et d’enchaîner avec la saison de cyclo-cross. “Je fais les deux disciplines depuis que je suis Cadet 1. Cela permet de garder la forme et de s’entraîner en ayant des objectifs à court terme. Sinon, ce serait difficile de sortir le vélo en novembre en préparant les objectifs de l’été prochain. Et puis, je sens que c’est complémentaire. L’ambiance du cross me plaît ! On est tout le temps à la bagarre avec quelqu’un alors que les écarts se comptent souvent en minutes sur des courses de cross-country. Il y a le public aussi. A La Mézière, c’était quelque chose… Ça aide à se faire mal alors que l’on est souvent seul en VTT”, explique-t-il.

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