Anthony Courrière a bossé ses trajectoires

Crédit photo Philippe Pradier

Crédit photo Philippe Pradier

Coxyde et ses passages dans le sable font frissonner plus d’un coureur. Pas Anthony Courrière. Pour sa première sélection en Equipe de France, le Junior avait préparé son affaire. Comment ? “En regardant des courses de moto comme l’enduro du Touquet. J’avais bien observé comment les pilotes gardent de la vitesse quand ils doivent doubler des retardés”, déclare-t-il à DirectVelo.

« L’AMBIANCE DU CROSS EST MAGIQUE »

Avant de revêtir le cuissard, le coureur du Team Périgord 24 avait démarré sur une moto en suivant l’exemple de son père. “Mais il m’a dit d’arrêter avant de me casser quelque chose alors je me suis mis au VTT puis j’ai découvert le cyclo-cross et j’ai tout de suite accroché, explique-t-il. J’ai retrouvé l'ambiance du moto-cross et puis la Belgique et le cross… C’est magique. Et puis, je retrouve le sens des trajectoires, encore plus dans le sable et la moto me sert pas mal”.

Parti de la sixième ligne à Coxyde, il se retrouve pris dans la chute collective et repart loin des premiers. “J’ai même vu sur la vidéo que j’étais bon dernier. Ensuite, je n’ai fait que remonter toute la course, notamment dans le sable, pour finir 22e. Je ne savais pas du tout ce que je pouvais espérer. C’est positif pour moi mais après la course, j’étais surtout déçu pour nos deux potes tombés puis encore plus pour Valentin Retailleau (fracture de la clavicule)”, regrette-t-il.

« C’EST UN REVE DE GOSSE »

Anthony Courrière sera donc de la partie pour le Championnat d’Europe Juniors avec des ambitions. “J’aimerais entrer dans le Top 15. A Coxyde, c’était la découverte et comme il y a que soixante coureurs au départ, nous n’étions pas tout de suite dans la course, c’était un peu bizarre. Pour moi, c’est un rêve de gosse cette sélection. D’ailleurs en finissant sixième à Besançon, je me suis dit : “bon ben c’est mort” et quand le staff est venu me demander mon vélo, c’était waouh. On va partir en stage avant les Championnats d’Europe. C’est une grosse source de motivation et ça donne qu’une envie : enchaîner les courses”.

Depuis sa victoire sur la Coupe de France de Flamanville, en Cadets, Anthony Courrière axe ses saisons sur le cyclo-cross mais il n'oublie pas la route. “J’ai compris en arrivant en Juniors que c’était obligatoire pour prendre de la caisse. Finalement, j’ai pu faire de belles courses comme la Classique des Alpes ou en Espagne avec le comité d’Aquitaine. J’y ai pris goût”, prévient-il .

 

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