L'Asie, nouveau terrain de jeu pour Tarteletto

Crédit photo DR

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Il y a douze jours, le Néerlandais Rob Ruijgh s'offrait sa deuxième victoire UCI ... sur le Tour d'Iran, une épreuve de fin de saison dans le Moyen-Orient, loin de l'exposition médiatique rencontrée sur les Grands Tours. "C'était un beau défi pour moi et pour l'équipe. Quand le manager général Peter Bauwens a reçu une invitation pour cette course, nous n'avons pas hésité une seule seconde. Pour moi, c'était l'occasion d'essayer quelque chose de nouveau. Ce n'est pas parce que j'ai couru les trois Grands Tours que j'ai tout vécu", déclare-t-il à DirectVelo. Sur les routes de l'Azerbaïdjan iranien, ce fut une lutte de tous les instants. "J'ai fait une bonne opération lors des deuxième et troisième étapes mais sans creuser l'écart sur mes rivaux. J'ai entamé la dernière journée avec seulement une seconde d'avance sur Davidenok.  Heureusement, j'ai pu grappiller des bonifications le dernier jour. Cela lui a fait mal mentalement et c'est ainsi que j'ai pu construire mon succès", synthétise-t-il.

Couru dans un décor désertique, le Tour d'Iran constitue "la victoire la plus importante de (s)a carrière". Son dernier succès remontait à 2014 et le Mémorial Van Coningsloo. "L'Iran, c'est une 2.1. Par conséquent, en terme d'importance, cela reste la victoire la plus relevée. Je sais que certains pensent que ce n'est "que" le Tour d'Iran. Il ne faut pas se fier aux apparences. Ce fut un combat de tous les instants. Il y avait des coureurs comme Davide Rebellin et Stefan Schumacher. Le tempo était très élevé. De plus, l'organisation était vraiment au top. Cette course est appelée à grandir", relève-t-il.

INVITES EN INDONESIE ET EN MALAISIE

L'Iran pourrait constituer la première étape d'une tournée asiatique dans les prochaines semaines. "Nous sommes également invités pour le Tour d'Indonésie et de Malaisie au mois de novembre. Encore une fois une belle aventure s'offre à nous. Les six coureurs présents en Iran (Niels De Rooze, Andy Leigh, Jelle Mannaerts, Rob Ruijgh, Abram et Michiel Stockman) ont manifesté leur envie d'aller là-bas. Nous devons évidemment étudier la question financière car tout cela a un coût. Nous cherchons un compromis avec les deux organisations pour la prise en charge de nos frais", précise Peter Bauwens.

La question de la fatigue pour la saison suivante se pose naturellement avec ce calendrier à rallonge. "Ce n'est pas comme si nous entamons notre saison en janvier. A cette période-là, nous avons notre stage à Mojacar. Je n'ai aucune crainte à ce sujet. Hormis le Tour de Provence au mois de février, nous débuterons en 2018 sur Kuurne-Bruxelles-Kuurne", conclut le manager de l'équipe Continental.

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