France Dames : « Il n'a pas manqué grand-chose »
Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo
Les Elites françaises ont bien cru apporter une troisième médaille à la délégation tricolore, ce samedi après-midi, à l'occasion de leur Championnat du Monde sur route, à Bergen. Avec Audrey Cordon-Ragot présente dans un groupe de trois échappées dans le dernier tour et Pauline Ferrand-Prévot présente tout près des meilleures en contre, le scénario espéré n'était pas loin de se produire. Mais les Néerlandaises étaient, comme craint, trop fortes et trop nombreuses. A la tête de cette Equipe de France Elites Dames sur les Mondiaux norvégiens, Jean-Charles Romagny revient sur cet événement auprès de DirectVelo.
DirectVelo : On a longtemps imaginé Audrey Cordon-Ragot sur le podium des Mondiaux...
Jean-Charles Romagny : Oui, franchement, on y a cru jusqu'au bout ! La course s'est à peu près passée comme on l'avait pensé. L'Equipe de France a su faire la course que l'on voulait faire. Il fallait que Pauline (Ferrand-Prévot) reste au chaud et accompagne les plus costauds dans le final. On avait demandé aux autres d'anticiper pour pouvoir basculer dans le premier groupe au sommet de la dernière bosse. Cela a été fait par Elise (Delzenne) à deux tours de l'arrivée puis avec Audrey (Cordon-Ragot), ce qui a permis de jouer la gagne jusque dans le final.
Dans l'avant-dernier tour, les Néerlandaises ont accéléré dans l'ascension et elles n'étaient plus que sept-huit à s'accrocher, dont Pauline, mais "à l'arrache". Ca t'a inquiété ?
On a vu à ce moment-là qu'elle était plutôt entre 5 et 10 que dans les trois meilleures. Donc on a compris que ce serait compliqué mais justement, Audrey a pu anticiper et ça restait donc intéressant. On voulait avoir deux filles devant au sommet de la dernière bosse : une fille qui aurait anticipé et Pauline qui se serait accrochée. Nous n'étions pas loin de cet objectif. Après, avec trois Néerlandaises contre Audrey, c'était trop compliqué.
« PAS DE REGRETS »
Tu comprends l'option des Néerlandaises de rouler derrière l'échappée de trois dont leur propre équipière Chantal Blaak, ce qui a condamné Audrey ?
Une sur trois... Elles ont l'habitude d'assurer, de jouer leurs cartes fortes aussi. Elles ne laissent pas leur chance à leurs seconds-couteaux, ou alors dans le cas où elle sort seul et qu'elle est sûre de gagner. Et c'est ce qu'il s'est passé. Je ne suis pas surpris de la victoire de Blaak car on savait que la Polonaise Niewadoma allait sauter sur les deux Néerlandaises les plus fortes. Donc Blaak avait une chance de ne voir personne rouler sur elle. Enfin... On a fait une belle course et il n'a pas manqué grand-chose. Nous n'avons pas de regrets à avoir. Il a peut-être manqué un poil de physique pour vraiment aller gagner.
Voilà en tout cas qui est prometteur pour l'avenir !
On n'arrête pas de dire que l'Equipe de France Dames progresse. On a eu une médaille en chocolat avec Roxane (Fournier) aux Championnats d'Europe. Ici en Norvège, on a fait une belle course également. On espère que l'Equipe de France sera récompensée bientôt.
DirectVelo : On a longtemps imaginé Audrey Cordon-Ragot sur le podium des Mondiaux...
Jean-Charles Romagny : Oui, franchement, on y a cru jusqu'au bout ! La course s'est à peu près passée comme on l'avait pensé. L'Equipe de France a su faire la course que l'on voulait faire. Il fallait que Pauline (Ferrand-Prévot) reste au chaud et accompagne les plus costauds dans le final. On avait demandé aux autres d'anticiper pour pouvoir basculer dans le premier groupe au sommet de la dernière bosse. Cela a été fait par Elise (Delzenne) à deux tours de l'arrivée puis avec Audrey (Cordon-Ragot), ce qui a permis de jouer la gagne jusque dans le final.
Dans l'avant-dernier tour, les Néerlandaises ont accéléré dans l'ascension et elles n'étaient plus que sept-huit à s'accrocher, dont Pauline, mais "à l'arrache". Ca t'a inquiété ?
On a vu à ce moment-là qu'elle était plutôt entre 5 et 10 que dans les trois meilleures. Donc on a compris que ce serait compliqué mais justement, Audrey a pu anticiper et ça restait donc intéressant. On voulait avoir deux filles devant au sommet de la dernière bosse : une fille qui aurait anticipé et Pauline qui se serait accrochée. Nous n'étions pas loin de cet objectif. Après, avec trois Néerlandaises contre Audrey, c'était trop compliqué.
« PAS DE REGRETS »
Tu comprends l'option des Néerlandaises de rouler derrière l'échappée de trois dont leur propre équipière Chantal Blaak, ce qui a condamné Audrey ?
Une sur trois... Elles ont l'habitude d'assurer, de jouer leurs cartes fortes aussi. Elles ne laissent pas leur chance à leurs seconds-couteaux, ou alors dans le cas où elle sort seul et qu'elle est sûre de gagner. Et c'est ce qu'il s'est passé. Je ne suis pas surpris de la victoire de Blaak car on savait que la Polonaise Niewadoma allait sauter sur les deux Néerlandaises les plus fortes. Donc Blaak avait une chance de ne voir personne rouler sur elle. Enfin... On a fait une belle course et il n'a pas manqué grand-chose. Nous n'avons pas de regrets à avoir. Il a peut-être manqué un poil de physique pour vraiment aller gagner.
Voilà en tout cas qui est prometteur pour l'avenir !
On n'arrête pas de dire que l'Equipe de France Dames progresse. On a eu une médaille en chocolat avec Roxane (Fournier) aux Championnats d'Europe. Ici en Norvège, on a fait une belle course également. On espère que l'Equipe de France sera récompensée bientôt.
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