Ce samedi, Thibaut Ponsaerts va découvrir l’ambiance des Championnats du Monde. Junior 1, étincelant pour sa découverte de la catégorie, le Brabançon ose rêver du maillot arc-en-ciel. "Si tu pars au Mondial sans rêver du titre, il faut mieux rester à la maison", lance-t-il à DirectVelo.

Vainqueur à deux reprises en Coupe des Nations, sur le Tour du Pays de Vaud en mai, Ponsaerts a démontré qu’il peut briller au niveau international. Reste à appréhender le niveau et la tension liées à un premier Championnat du Monde. "Le niveau sera plus élevé que sur les épreuves de la Coupe des Nations", conçoit-il. "Je ne sais pas exactement où me situer, mais j’espère être capable de me mêler à la lutte pour la victoire."

Le tracé vallonné de Bergen (Norvège) et la Salmon Hill ont en tout cas l’air de l’inspirer, lui qui a démontré sur le terrain des Ardennes belges qu’il était un des meilleurs, avec les victoires sur les courses de côtes d’Herbeumont et de Vresse-sur-Semois, une 4e place finale à Aubel-Thimister-Stavelot et même 7e position à la Course de la Paix en République Tchèque. "Ca monte pendant deux kilomètres et demi", estime-t-il, alors que 1500 mètres à 6,4% sont répertoriés. "Il y a une partie vraiment raide, donc ce sera possible de faire la différence."

Reste à gérer la section finale, puisque 10 kilomètres séparent le sommet de la Salmon Hill avec la ligne tracée au centre de Bergen. "C’est assez long", confirme-t-il. "Ce sera compliqué, mais heureusement il y a pas mal de virages. Donc ce sera possible de résister avec un petit groupe."