Tim Wellens : « Au départ grâce à la météo »

Crédit photo Jean-Marc Hecquet

Crédit photo Jean-Marc Hecquet

Victoire en solitaire pour Tim Wellens au Grand Prix de Wallonie ce mercredi. Un succès d’équipe arraché au bout d’un solo de seize kilomètres qui démontre la bonne forme du coureur de la Lotto-Soudal une semaine et demi avant le Championnat du Monde. "Gagner le Grand Prix de Wallonie restera un bon souvenir. J’aime en effet la Wallonie et d’ailleurs, je me considère comme un Wallon", commente le vainqueur du jour.

Le Belge a démontré sa bonne forme actuelle déjà affichée lors des Grand Prix de Québec et de Montréal vendredi et dimanche. "Je n’avais cependant pas eu l’occasion de montrer mes jambes là-bas. Aujourd’hui, j’ai pu conclure." Une petite mise au point avait cependant été effectuée au sein de l’équipe. "Avec Tiesj Benoot, nous étions normalement trois leaders au départ. Mais c’est embêtant. j’ai donc demandé à la direction qu’il n’y ait que deux leaders ici : Tony et moi. Il s’est finalement avéré que j’avais les meilleures jambes."

La Lotto-Soudal a aussi profité des conditions climatiques difficiles, du fort vent notamment, pour durcir la course et créer une première décision à plus de 45 kilomètres de l’arrivée. "Les deux stagiaires, Emiel Planckaert et Mathias Van Gompel ont réalisé un très bon travail. Tony Gallopin et Tiesj se sont également sacrifiés pour rendre la course très difficile. J’ai réussi à placer mon attaque finale car tout le monde était mort grâce à mes équipiers."

Une météo automnale qui convient très bien aux capacités de Tim Wellens. "J’ai d’ailleurs décidé tardivement de participer à ce Grand Prix de Wallonie. C’est la météo prévue qui a pesé dans la balance. Etant revenu seulement ce mardi du Canada, je n’ai pas encore eu le temps de ressentir le décalage horaire."

Il ne restait donc plus qu’à conclure au bout d’un effort en solitaire de seize bornes. "Les premiers kilomètres étaient très durs. j’ai essayé de creuser l’écart directement afin de démotiver les autres coureurs. Il s’agissait ensuite de gérer. Et à trois kilomètres de l’arrivée, mon directeur sportif me disait déjà que j’avais course gagnée. J’ai dès lors pu profiter dans la montée de la Citadelle de Namur."

Une victoire qui n’a pas le goût d’un succès en WorldTour, mais qui est prometteuse en vue du Championnat du Monde de Bergen (Norvège) le 24 septembre. "J'ai déjà signalé au coach national que je suis en bonne condition. je me suis notamment entrainé derrière scooter et sur de longues distances. Chaque membre de la sélection connait son rôle. Philippe Gilbert et Greg Van Avermaet sont les leaders. Mais il est certain que je ne devrais pas me mettre à leur service dès le kilomètre zéro", conclut le vainqueur du Grand Prix de Wallonie.

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