Grand Prix de Wallonie : Les réactions

Crédit photo Jean-Marc Hecquet

Crédit photo Jean-Marc Hecquet

Tim Wellens (Lotto-Soudal) a remporté en solitaire, ce mercredi, le Grand Prix de Wallonie (1.1). Après 212,1 kilomètres entre Chaudfontaine et la Citadelle de Namur, il a devancé deux anciens vainqueurs, son coéquipier Tony Gallopin (2016) et Julien Simon de Cofidis (2012). Retrouvez ci-dessous les réactions des principaux protagonistes de la course recueillies par DirectVelo.
 
Tony Gallopin (Lotto-Soudal)
2e
« Nous avions pris le contrôle dès le début de la course. Les deux stagiaires, Emiel Planckaert et Mathias Van Gompel, ont fait un travail phénoménal. Après la bordure, nous étions encore quatre devant. Il fallait profiter de la situation. Tim venait juste de me proposer d'attaquer si j'en avais l'occasion. Trente secondes plus tard, c'est lui qui a démarré. Il a tout de suite creusé un bel écart. Il était très fort. Derrière, avec Tiesj Benoot, il suffisait de contrôler les attaques. Dans les derniers kilomètres, j'ai dit à Tiesj que ce serait bien de faire le triplé mais ce n'était pas évident avec les bons coureurs qui nous accompagnaient. »
 
Julien Simon (Cofidis)
3e
« Au vue de la physionomie de la course, je peux considérer cette troisième place comme un bon résultat. L'équipe Lotto-Soudal était très forte. Elle s'est retrouvée en surnombre dans le final. Je ne peux pas avoir de regrets. Je marchais. A chaque fois, j'ai suivi les plus costauds à la pédale. Hier, j'avais encore reconnu le final, même si je le connais par cœur. J'ai toujours envie de bien faire au Grand Prix de Wallonie. Je n'étais plus venu ici depuis 2014. »

Bjorg Lambrecht (Belgique Espoirs)
9e
« J'avais de mauvaises jambes en début de course. J'étais un peu malade. J'étais mal placé au moment où les bordures se sont créées. C'est à moment-là que j'ai perdu la course. A chaque ascension, je me sentais mieux, beaucoup mieux même. Je connaissais la côte de la Citadelle de Namur. J'y avais terminé deuxième lors de la dernière étape du Tour de Namur. Cette déception du mois d'août fait à présent place à la satisfaction d'un beau résultat parmi les professionnels. »
 
Thomas Degand (Wanty-Groupe Gobert)
« Quand je suis descendu en queue de peloton pour un arrêt sanitaire, j'ai été percuté par une voiture officielle. Le conducteur ne m’a pas vu. Je n'ai rien de cassé, seulement quelques douleurs au dos. Je n’apprécie pas particulièrement cette météo. Je ne peux pas dire avec certitude que j'aurais pu faire un résultat aujourd'hui. Mon programme n'est normalement pas remis en cause. Il me reste d'autres possibilités en cette fin d'année. Je ferai encore le Tour du Gévaudan et plusieurs semi-classiques italiennes, soit sept courses en neuf jours. »

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