Louis Louvet : « Des coéquipiers fantastiques »

Crédit photo Hervé Dancerelle - www.directvelo.com

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Léo Danès (Chambéry CF) a remporté, ce dimanche, la quatrième et dernière étape du Tour de Moselle (Elite Nationale), disputée sur 173,5 kilomètres autour de Thionville. Louis Louvet (SCO Dijon-Team Materiel-velo.com) remporte le classement général de cette 32e édition. Il succède à Romain Seigle (CC Etupes) au palmarès de l'épreuve. Retrouvez la réaction du vainqueur de l'épreuve recueillie par DirectVelo.

DirectVelo : Comment as-tu vécu cette journée ?
Louis Louvet : C'était une journée extrêmement difficile. La Lotto a essayé de renverser la course au début. On a tout fait pour qu'ils n'en aient pas un devant. J'avais des jambes de folie aujourd'hui, j'ai pu répondre à toutes les attaques. J'ai aussi eu des coéquipiers fantastiques, ils ont fait un énorme boulot.

Était-ce prémédité d'avoir Jérémy Defaye à l'avant ?
Non, pas vraiment. On avait plutôt prévu que ce soit Mathieu (Rigollot) à l'avant. Mais finalement, Jérémy a été dans le bon coup et on savait que c'était un très bon rouleur. Quand je l'ai vu se relever, je me suis frotté les mains car je savais qu'il était très fort. Quand j'ai vu que l'écart diminuait, je suis resté serein car j'avais confiance en mes coéquipiers. Dans le final, j'avais encore la force pour tirer de grands bouts droits s'il le fallait, donc c'était tout bon.

« ON A JOUÉ AU BLUFF »

Le chrono a joué un rôle déterminant pour le général...
C'est certain. On savait que le chrono allait être important car ce genre de course arrive souvent au sprint. Cela se joue sur une seconde, j'ai été meilleur qu'eux dans les moments clés et ça a fait la différence.

Avez-vous craint la Lotto sur les dernières étapes ?
Non, au contraire. On a beaucoup joué mentalement avec eux. Quand l'écart a été de 4 minutes, on y est allé au bluff en jouant sur la présence de Jérémy devant. On savait qu'ils allaient mettre des gars à rouler derrière, et c'est ce qui a fait fondre l'écart par la suite. On avait vu au briefing qu'il y avait 15 bornes avec vent de face à la fin, et ça devait condamner les échappés. Plusieurs équipes sont venues nous aider quand on a eu 4 minutes de retard, comme l'Allemagne, Besançon... EFC a joué le sprint dans le final. Tout s'est bien passé.

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