BBB, Partenaire de l'actu de la Coupe de France N2

Bourg-en-Bresse AC : « On va réfléchir »

Crédit photo Julie Desanlis / DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis / DirectVelo

Grâce au coup de force réalisé ce dimanche sur Volvic-Feytiat (voir classement), la formation Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme a remporté la Coupe de France DN2 au nez et à la barbe de l'équipe du CM Aubervilliers 93, qui était pourtant encore en tête à la veille de cette sixième et dernière manche. Christian Milesi, le directeur sportif des vert-et-noir, est revenu sur ce succès final auprès de DirectVelo. Sans oublier d'évoquer 2018 et l'éventuelle montée en DN1. 

DirectVelo : Vous avez placé trois coureurs dans les six premiers ce dimanche et vous remportez la Coupe de France DN2 : c'était le scénario parfait ?
Christian Milesi : Oui ! On s'attendait à faire une course comme celle-ci avec des attaques assez tôt pour durcir la course. On espérait avoir un groupe devant avec certains prétendants à la victoire finale mais pas tous. Il fallait piéger une partie des favoris. Collectivemment, le parcours était intéressant pour nous. On a essayé de provoquer la décision. Sur le schéma c'était simple mais il fallait le réaliser. Victor (Lafay) a été très fort aujourd'hui. Même s'il revient d'épreuves beaucoup plus prestigieuses, il fallait quand même le faire et je pense que c'est l'un des plus gros coups de force qu'il ait réalisé cette année. C'était un truc de fou. Sa course a servi à tout le reste du groupe derrière.

« ON IMAGINAIT BIEN CAMILLE CHANCRIN GAGNER »

Dans les derniers kilomètres, les autres coureurs ont assuré !
L'équipe nous a fait vivre des émotions. Voir les mecs si motivés sur ces manches de Coupe de France, alors que ce ne sont pas forcément les courses les plus agréables de l'année, il fallait le faire... Ils ont été impressionnants, ils ont couru juste. C'était top. Il y avait un vrai projet collectif et une vraie motivation.

Vous manquez quand même la victoire de cette manche de peu...
Pourtant, on l'a vu arriver toute la course cette victoire. On imaginait bien Camille (Chancrin) gagner. Il regrette vraiment cette deuxième place d'autant qu'il est encore dans l'indécision pour l'année prochaine. Avec les coureurs qu'il y avait ici, il fallait finir dans le Top 5, face à des mecs qui reviennent du Tour de l'Avenir notamment. Mais bon, on gagne la manche et le général.

« FAIRE LE CHOIX ASSEZ VITE »

Que représente cette victoire pour le club ?
Elle nous fige un petit peu plus dans le niveau que l'on essaie d'obtenir depuis deux-trois saisons. Elle est à prendre en tant que victoire comme une autre, avec plein de plaisir derrière.

L'équipe sera-t-elle en DN1 l'an prochain ?
On va réfléchir. Dans tous les cas, le choix ne sera pas mauvais (sourires). On va essayer de faire le choix assez vite avec tous les dirigeants, les partenaires et les coureurs. Ca va influencer le recrutement. Le choix le plus difficile à faire, quand on voit encore une fois ce qu'on réalisé les coureurs aujourd'hui (dimanche), ce serait de devoir se séparer de certains coureurs pour laisser de la place à d'autres.

« ON N'IRA PAS SE METTRE EN DANGER »

Le fait d'avoir déjà refusé la montée deux fois par le passé peut-il encore jouer cette fois-ci ?
Il faut être clair : on a un peu plus d'insistance de la part de nos partenaires pour monter en DN1. Cela dit, on n'ira pas se mettre en danger et si on y va, ce sera avec nos moyens et sans révolution.

Réaliser de tels tirs groupés en DN2 doit donner beaucoup de confiance en cas de montée ?
On a fait de bons résultats cette année mais il ne faut pas s'enflammer. La force collective des équipes est différente en DN1. Si on va en DN1, ce sera sûrement plus pour courir après les points qu'après les victoires désormais. Ce serait une étape différente : une nouvelle dimension avec une formation à adapter et une expérience à acquérir. J'espère que le calendrier pourra rester le même excepté les Coupes de France. On aimerait ne pas changer notre calendrier et une grosse partie de notre effectif. Il va falloir prendre certains jeunes leaders, toujours Espoirs. Et il nous faudrait aussi des sprinteurs pour les parcours plats. Sinon, il va nous manquer des "scoreurs" de 22-25 ans.

Mots-clés

En savoir plus