Elia Viviani a trouvé le bon chemin

Crédit photo Julie Desanlis / DirectVelo

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Elia Viviani reprend l'avantage. Le sprinteur de la Team Sky s'est imposé pour la deuxième fois de la semaine sur le Tour du Poitou-Charentes, ce jeudi midi, à l'occasion de la 3e étape disputée sur 94,7 kilomètres entre Vouillé et Neuville-de-Poitou (voir classements). "J'étais déjà satisfait de gagner une fois mais remporter une deuxième étape est encore plus satisfaisant. J'étais déçu d'avoir été battu hier (mercredi) et c'est une bonne chose de retrouver le chemin de la victoire", a-t-il résumé pour DirectVelo après l'arrivée. 

Contrairement aux deux premières journées de course, les coureurs du Team Sky n'ont pas souhaité prendre leurs responsabilités dès le début de course, laissant le soin à la formation Cofidis de contrôler l'échappée. "C'est normal, Nacer Bouhanni avait le maillot", rappelle Viviani. L'Italien a tout de même mis ses hommes à rouler dans le final, avant l'entrée sur les deux chemins de terre qu'empruntait le peloton dans les 20 derniers kilomètres : le premier long de 1100m, le second de 500m, sur des routes pleines de cailloux et extrêmement poussiéreuses. "C'est particulier d'avoir ce type de sections. Il fallait être très vigileants et faire attention à rester dans les premières positions", ajoute le coureur de 28 ans, qui sera parvenu à éviter les pièges des chemins et les différentes chutes dans le final.

UN NOUVEAU SPRINT AU COUTEAU

Le troisième duel entre Nacer Bouhanni et Elia Viviani a donc tourné en faveur de l'Italien après un final encore une fois au couteau entre les deux hommes. Le futur coureur de Quick Step-Floors décroche ainsi son huitième succès de la saison. "Je le dois à mes équipiers qui ont fait un gros travail, notamment Michal Golas et Owain Doull qui ont été très forts dans le final".

Elia Viviani reprend donc le maillot blanc de leader du classement général avant le contre-la-montre individuel de ce jeudi après-midi, long de 20,6 kilomètres. Peut-il espérer conserver son maillot ? "Franchement, ce sera très difficile", conclut-il.

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