Tour de l'Avenir - Et. 3 : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Kristoffer Halvorsen (Norvège) a remporté, ce dimanche, la troisième étape du Tour de l'Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée entre Missillac et Châteaubriant (Loire-Atlantique) sur une distance de 138 kilomètres. Au sprint massif, il a devancé Alvaro Hodeg (Colombie) et Christopher Lawless (Grande-Bretagne). Retrouvez les réactions des principaux acteurs du jour, recueillies par DirectVelo.

Alvaro Hodeg (Colombie)
2e de l'étape
« Nous n'avions personne dans l'échappée qui est sortie dans le grimpeur, cela nous a obligé à rouler pour revenir. Au dernier rond-point, la Norvège a lancé le sprint très fort pour Halvorsen. Je pensais que l'arrivée serait plus plate que cela, car je préfère la plaine aux arrivées en faux-plat. Le Champion du Monde mérite sa victoire, il était très fort aujourd'hui, et félicitations à lui. Les jambes tournent bien en ce moment, j'aurai une nouvelle chance de m'exprimer demain. »

Clément Russo (Auvergne-Rhône-Alpes)
4e de l'étape
« J'étais très bien placé sur la petite route avant l'arrivée. J'avais fait le choix de suivre le vainqueur d'hier, le champion des Pays-Bas. Au dernier virage, je me suis retrouvé dans les dix premiers, dans la roue de Hodeg. Il ne me manque pas grand chose pour venir sauter le champion de Grande-Bretagne sur la ligne, c'est dommage. J'aime bien ces arrivées en faux-plat montant, où ça ne pardonne pas et où la force prime. »

Justin Oien (États-Unis)
Combatif de l'étape
« Nous voulons être offensif chaque jour, et prendre les échappées. Au début, je ne me sentais pas si bien que ça, j'étais très en retrait. Au bout d'un moment, je me suis dit qu'il fallait que je me fasse violence et que j'aille à l'avant. Finalement, j'ai réussi à trouver l'ouverture avec le coureur Suisse. Je sors du Tour de l'Utah et du Tour du Colorado. Je n'ai eu que quatre jours pour venir jusqu'en France, donc je suis un peu fatigué. Cette fatigue est partie après la première heure, qui a été courue très rapidement. Au début, on ne savait pas qu'il y avait un contre derrière nous. On a vu "une minute" à l'ardoise, et je me suis dit qu'on était parti pour une longue journée. Quand j'ai vu qu'il y avait un contre à quinze secondes, on s'est relevé pour attendre, ça m'a fait du bien au moral. Je me suis senti mieux quand on a été plus nombreux. On a eu un moment où le groupe ne s'entendait plus, et c'est là que cela s'est séparé en deux. J'ai réussi à prendre la première partie, et cela s'est mieux entendu après ça. C'était une bonne journée à l'avant. »

Emiel Planckaert (Belgique)
Échappé
« Dans le groupe de quatorze, l'entente n'était pas top tant que l'on avait une minute d'avance. Quand c'est descendu à 20 secondes, tout le monde s'est mis à bloc, et le groupe a explosé par la suite. Le groupe s'est coupé en deux, et à sept, c'était très dur car ça allait très vite. On n'a jamais eu plus de 30-40 secondes, donc c'était dur, même si chacun à donné son maximum. On voulait vraiment avoir quelqu'un devant, comme toutes les équipes, pour ne pas avoir à rouler en tête de peloton. Cela a donné une course décousue où ça ne sortait pas car tout le monde voulait être dans l'échappée. »

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Portrait de Alvaro José HODEG CHAGUI
Portrait de Justin OIEN
Portrait de Emiel PLANCKAERT
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