La triple casquette de Kenny De Ketele

Crédit photo Uec.ch

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Si un paquet d'anciens cyclistes se reconvertissent en tant que directeur sportif, coach ou sélectionneur Kenny De Ketele n'a pas attendu sa fin de carrière pour porter  la double casquette d'entraineur-coureur.  Le coureur de Sport Vlaanderen Baloise est donc maintenant aussi chargé d'encadrer et de former les jeunes pistards belges (lire ici). "Au final, c'est même une triple casquette quand on regarde bien. Route-piste-coach", fait-il remarquer à DirectVelo avant de compléter, "on m'a proposé le poste d'entraineur qui m'attirait énormément, mais je ne me voyais pas arrêter non plus mes activités de coureur."

« C'EST BIEN D'AVOIR DE L'AMBITION »

Dans son nouveau rôle, le Flandrien préfère raisonner collectivement au lieu de se concentrer sur sa prestation personnelle. "Cela nécessite un peu de temps d'adaptation mais c'est la piste, donc je trouve vite mes marques." Pour sa première sortie officielle dans son nouveau rôle, le nouveau coach repart avec deux médailles, dont une en or pour le duo Nicolas Wernimont et Fabio Van den Bossche sur l'Américaine. "Il y a beaucoup de potentiel dans cette génération. Auparavant, je trouve qu'on insistait trop sur le fait de les ménager en raison de leur jeunesse. Il ne faut pas les cramer certes, mais c'est bien d'avoir de l'ambition saine", insiste-t-il. Voilà donc le credo du médaillé de bronze de l'Américaine à Hong-Kong qui mise également sur son expérience. "Être encore dans le circuit est un avantage. Les jeunes écoutent encore plus. Je roule parfois avec eux à l'entrainement en leur donnant des conseils sur la stratégie en course. J'imagine plein de scénarios possibles. Je suis également très impliqué sur le choix des braquets, un paramètre fondamental sur la piste. Cette discipline a évolué avec les années. Auparavant, on misait sur la souplesse du coureur alors que maintenant on préconise surtout la puissance."

BURGOS EN SOUVENIR DU BON VIEUX TEMPS

Le coureur de 32 ans n'a pas le temps de se reposer. Il participe à partir de ce mardi au Tour de Burgos (2.HC). "J'entame ma préparation pour la piste. Burgos est idéal comme terrain. Les étapes sont courtes. Il fait bon, tu peux te tester. Si tu es dans un mauvais jour, tu as peu de chance d'arriver hors délais. J'en garde un bon souvenir d'ailleurs. En 2011, j'étais reparti avec le maillot des meta volantes (les sprints intermédiaires). Je me verrais bien attaquer durant ces cinq jours, en souvenir du bon vieux temps", conclut-il.

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