Arrivé dans les rangs du Team Wanty-Groupe Gobert cet hiver, Guillaume Levarlet pensait comme l'ensemble de ses coéquipiers à une sélection pour le Tour de France. Alors que sa place semblait actée, il a dû renoncer à quelques jours du départ de Dusseldorf. "J'étais trop fatigué donc j'ai préféré faire l'impasse. Je pense que c'était le meilleur choix. Je souffrais de problèmes intestinaux depuis plusieurs mois, je pense même depuis le Tour d'Oman en début de saison", déclare-t-il à DirectVelo.

Cette saison, le grimpeur n'avait plus couru depuis le Rhône Alpes Isère Tour avec une 14e place sur le Tro Bro Leon comme meilleur résultat. "Je commençais à m'inquiéter car je “toxinais” très vite en course. Je voyais que les efforts à l'entraînement ne payaient pas du tout. Mais c'est derrière moi, le principal étant d'avoir trouvé la cause de tout ça", assure-t-il.

LA POLYNORMANDE, DIX ANS PLUS TARD

Ce dimanche, Guillaume Levarlet était de retour sur les routes françaises après avoir repris sa saison sur le Tour de Wallonie. Au final, une place dans le peloton sur la Polynormande qui confirme un retour en forme ? "Je sens que les sensations reviennent bien. J'ai repris en Wallonie, depuis je ne me sens pas fatigué. J'étais heureux d'être sur la Polynormande puisque je m'y étais révélé il y a dix ans. C'est même grâce à cette course que j'ai pu signer mon premier contrat professionnel au sein de l'équipe FDJ", rappelle-t-il.

L'été devrait offrir plusieurs occasions de se montrer à l'avant de la course sur des épreuves comme le Tour de l'Ain ou le Tour du Limousin, qui devraient lui convenir.