Alexander Braybrooke : « Différent de chez Lotto »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Alexander Braybrooke continue son intégration en France. Sept mois après avoir rejoint l'AVC Aix-en-Provence, l'Anglais de 19 ans ne regrette pas son choix et s'adapte à sa nouvelle vie. ''C'est moi qui ait écrit à Aix. J'ai choisi d'y venir parce que j'aime les courses françaises, j'ai beaucoup roulé en France l'an dernier comme par exemple au Tour de Savoie Mont-Blanc ou au Tour du Loir-et-Cher'', déclare-t-il auprès de DirectVelo.

« UN BEAU PROGRAMME POUR LES ESPOIRS »

Si l'ancien pensionnaire de Lotto-Soudal U23 a quitté la Belgique, c'est parce qu'il en a été contraint. ''Je n'ai pas eu l'opportunité de rester avec eux en 2017'', explique celui qui s'est de nouveau expatrié. La France et l'AVC Aix-en-Provence ont séduit le vainqueur du Signal d’Ecouves 2015. ''C'est une très belle équipe avec un très beau programme pour les Espoirs. L'ambiance dans le club est très bonne. C'est très bon pour moi. J'habite à deux kilomètres du service course du club donc c'est super'', apprécie-t-il.

En rejoignant l'équipe provençale, avec l'ambition de s'illustrer sur la Ronde de l'Isard et le Tour de Savoie Mont-Blanc, Alexander Braybrooke a été agréablement surpris par les opportunités qui s'offraient à lui en course. ''C'est différent de chez Lotto. Certes, toutes les équipes sont différentes, mais ici il n'y a parfois pas de leader, donc je peux prendre des échappées. C'est vraiment bien'', apprécie-t-il. Cette saison, le Britannique constate qu'il a franchi un palier. ''L'an passé, je n'ai pas fini le Tour de Savoie Mont-Blanc et cette année, je termine 26e du général''.

UNE INTÉGRATION EXPRESS

Alexander Braybrooke n'a pas uniquement effectué des progrès sur le vélo. ''Je parle une autre langue, c'est une bonne chose pour l'avenir. En décembre, je ne parlais pas du tout français. J'ai appris avec le club. Florent Castellarnau et Alexis Dulin parlaient un peu anglais donc ils m'ont aidé. J'ai appris assez vite. Sans parler français, c'est difficile de travailler pour l'équipe'', assure celui qui espère poursuivre l'aventure aixoise en 2018. "J’apprends comment fonctionnent les courses françaises. Les tactiques de course sont toujours différentes''. S'il a beaucoup disputé d'épreuves plates, propices aux bordures, avec Lotto-Soudal U23, le 6e de la première étape du Tour de la Tarentaise se considère avant tout comme un grimpeur.

En fin de saison, il tentera de s'illustrer sur les routes du Tour de Côte d'Or et du Tour du Gévaudan. Ambitionne-t-il une sélection en équipe nationale ? ''C'est difficile d'être dans l’équipe de Grande-Bretagne pour un coureur qui évolue dans une formation étrangère. Les sélectionneurs ne regardent pas forcément les résultats des courses en France. En plus, ce sont surtout des pistards qui sont sélectionnés'', regrette l'Anglais qui espère, malgré tout, intégrer la sélection britannique la saison prochaine.

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