Une sélection en Equipe de France pour le Tour de l'Avenir, un premier contrat pro avec Direct Energie pour 2018. Il y a de quoi avoir le sourire. Mais Axel Journiaux ne s'emballe pas. "Avoir la certitude que je serai pro rassure dans un premier temps. Je n'étais pas spécialement inquiet, si je n'étais pas passé pro en 2018, ça ne m'aurait pas posé plus de soucis que ça. Aujourd'hui, je reste concentré sur ce que j'ai à faire. J'ai envie de bien finir l'année. Je n'ai pas encore réalisé que j'allais être pro l'an prochain. D'ici-là, j'ai des très belles courses à faire. C'est ma dernière saison amateur, et justement je ne veux pas la laisser de côté car je vais passer chez les pros". Le Breton du Vendée U apprécie la période. "Je kiffe ma vie, se marre-t-il. Tout se passe bien".

Le coureur âgé de 22 ans a appris la bonne nouvelle le jour de l'annonce officielle, le 10 juillet dernier. Il a d'abord été informé par son directeur sportif Morgan Lamoisson, avant d'être appelé par Jean-René Bernaudeau. Il attend avant de fêter ça. "J'ai simplement dû descendre à la cuisine pour le dire à ma mère, sourit-il. On va attendre cet hiver pour arroser ça. Après l'annonce, j'ai reçu plein de messages. J'ai essayé de répondre à tout le monde. C'était appréciable".

UNE ADAPTATION RAPIDE AU VENDÉE U

L'ancien sociétaire du Team Pays de Dinan a rejoint le Vendée U fin 2015. "J'étais allé au Vendée U pour leur politique, aussi bien sportive qu'humaine. Je me suis très vite adapté. Je me suis plu au sein de l'équipe. Je suis vraiment satisfait de mon choix", apprécie-t-il aujourd'hui. Tout n'a pas été simple cette année malgré des succès d’envergure sur la Course de la Paix et la SportBreizh. "J'ai eu un début de saison plus difficile que les autres années (lire ici), rappelle-t-il. Le staff m'a toujours aidé. J'ai été satisfait de reprendre ensuite le rôle que j'avais l'an dernier, et répondre présent sportivement".

Place désormais à un beau programme de fin de saison. Pierre-Yves Chatelon, le sélectionneur des Espoirs, attend de lui qu'il dynamite les premières étapes du Tour de l'Avenir. "Les premiers jours, on sera assez libre, imagine Axel Journiaux. On verra la forme du moment car mine de rien, ce n'est pas demain le Tour de l'Avenir. Il y a encore quelques semaines avant cet objectif. Je ne suis pas inquiet, j'ai hâte d'y être".