Tour de France : Sur les traces d’Adrien Petit

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

A l'occasion du Tour de France 2017, DirectVelo repart « Sur les traces de... ». L'objectif ? Mieux connaître un coureur présent sur le Tour de France, grâce à un équipier, adversaire ou dirigeant qui l'a connu chez les Amateurs. Rendez-vous aujourd'hui avec Adrien Petit, le sprinteur du Team Direct Energie. Le témoin ? Quentin Santy, qui a été l’un des coéquipiers du coureur de 26 ans lorsqu'il portait les couleurs du CC Nogent-sur-Oise, à la sortie du Team Wasquehal où les deux nordistes avaient fait leurs armes. 

« C'ÉTAIT UN BON VIVANT »

« Nous nous étions connus au Team Wasquehal. J’étais alors Junior 2 et lui avait un an de moins que moi. Ensuite nous nous sommes retrouvés au CC Nogent-sur-Oise. Nous faisions souvent la route ensemble pour aller sur les courses car nous habitions à côté de Lille. C’est quelqu’un qui avait de l’humour, c’était agréable de faire le trajet avec lui. L’hiver il savait s’amuser. C'était un bon vivant ! 

« IL A LE CONTACT FACILE »

Je pense qu’il fait partie des gens qui ont le même caractère sur ou en dehors du vélo. Il va assez vite vers les gens, il a le contact assez facile. Je n’ai pas l’impression qu’il ait changé quand je vois l’image qu’il a chez les professionnels. Je pense qu’il est devenu l’homme qu’il est aujourd’hui assez tôt. Peut-être déjà en passant en Espoirs puis il vraiment pris en maturité en Espoirs 2. Avant, il était un petit peu foufou.

« IL N'AVAIT PAS DE PLAN B »

Je ne sais pas si au fond de lui il était convaincu de passer professionnel mais ce n’est pas quelqu’un qui va se mettre en avant. Il devait forcément y penser comme la majorité des coureurs en DN. En tout cas, je n’ai pas le souvenir qu’il ait vraiment envisagé un plan B ! Mais il n’aurait jamais dit en public  : “Moi les gars je vais devenir pro”. Ce n’est pas du tout sa façon de faire.

« IL A TOUJOURS AIMÉ AIDER À GAGNER »

Même chez les amateurs il se mettait au service de ses coéquipiers sans compter ses efforts. Parfois nous avions l’impression qu’il pouvait faire le job d’équipier même s’il était le plus fort au départ. Il a sans doute pris confiance lors de sa deuxième année en Espoirs mais j’ai l’impression qu’il a toujours gardé ce caractère. Il était aussi content de gagner que d’aider un coéquipier à gagner. Le voir se mettre au service d’Arnaud Démare lors des Championnats du Monde Espoirs 2011 ne m'a pas du tout surpris. Même si quand on revoit les images on se dit peut-être que… Mais c’est lui, il a toujours été comme ça ! »

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