Ce printemps, Simon Guglielmi n'a pas chômé. Il a enchaîné la Ronde de l'Isard, le Grand Prix de Plumelec, les Boucles de l'Aulne, la Course de la Paix, la SportBreizh, le Tour Nivernais Morvan et le Championnat de France. Un programme si copieux qu'il a coupé fin juin alors que son club, le CR4C Roanne, organisait une manche de la Coupe de France DN1, le Tour du Pays Roannais. Il a repris par un stage à la montagne avec les autres jeunes coureurs suivis par la FDJ. "Nous avons fait des sorties d'endurance. C'était sympa", apprécie-t-il.

« IL ME MANQUE LA GAGNE »

Le Challenge d'Or marquait son retour à la compétition. "Sur l'Etoile d'Or, samedi, c'était plutôt pas mal même si j'ai pris un coup de chaud en milieu de course. Je me suis bien arrosé, ça allait mieux sur le circuit final. Les gars m'ont bien replacé. Alexandre Jamet m'a remonté au kilomètre", fait savoir celui qui a pris la deuxième place du sprint du peloton et la 4e de la course. Tout près du podium, le Savoyard n'a aucun regret. Il a enchaîné ce dimanche avec le Souvenir Rousse-Perrin où il s'est surtout accroché. "Je n'étais pas super sur le circuit final. J'ai lancé le sprint à Maxence Bonjean pour rendre la pareille. D'une manière générale, je suis content de mon week-end. C'est une bonne reprise, avec deux longues courses au menu", apprécie le puncheur-sprinteur.

Sélectionné à plusieurs reprises cette saison en Equipe de France, le coureur âgé de 20 ans n'a pas été retenu pour le Championnat d'Europe. Forcément, il avait coché ce rendez-vous mais il assure ne pas être déçu. "Les coureurs sélectionnés sont plus rapides que moi. Je n'ai jamais gagné une course au sprint massif", reconnaît-il. Le Champion de France Cadet 2013 court après une première victoire en 2017. "J'ai terminé 2e, 3e, 4e, rappelle-t-il. Je suis souvent placé mais il me manque la gagne".

LE TOUR DE L'AVENIR AU PROGRAMME

Il pense avoir trouvé la solution pour lever les bras : être plus offensif. "Avant, j'attendais la fin de course mais je suis davantage offensif ces derniers temps. Au Tour Nivernais Morvan et sur la Course de la Paix, je suis repris dans le final. Au Championnat de France, j'étais dans l'échappée qui va au bout mais j'ai craqué dans la dernière bosse. Il faut être acteur, ça va payer de faire la course", estime le vainqueur de Volvic-Vassière 2016.

Simon Guglielmi pourrait en claquer une belle en août. Il a été retenu par le comité Auvergne-Rhône-Alpes pour le Tour de l'Avenir. "Je vais bien le préparer. Les six premières étapes, pour les puncheurs-sprinteurs, peuvent m’intéresser. J'irai là-bas pour viser une victoire d'étape. Un gros résultat sur cette course peut permettre de changer la couleur de ta saison", termine-t-il.