Matthieu Jeannès, pas une vieille charrue
Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo
Le bilan aurait pu être excellent, il aura finalement été très bon. Le Team Probikeshop Saint-Etienne Loire a récolté ce samedi 88 points sur l'Etoile d'Or, septième manche de la Coupe de France DN1. Matthieu Jeannès est, lui, passé tout proche de la deuxième place. A 300 mètres de la cloche soit 8000 mètres de l'arrivée, le Breton de l'ECSEL était encore en tête. Mais il n'a pu suivre le rythme imposé par le futur lauréat, Fabien Schmidt (Côtes d'Amor-Marie Morin) parti sans vraiment le vouloir dans une portion montante.
UNE COUPURE BÉNÉFIQUE
A l'arrivée, Matthieu Jeannès ne semblait pas vraiment déçu d'avoir été avalé par le peloton à deux kilomètres du but. "C'est forcément décevant d'être repris si près de la ligne mais c'est le vélo. Ce n'est pas la première fois, ni la dernière sans doute", estime le coureur âgé de 29 ans. Il tenait surtout à positiver sa course. "Il y a quinze jours, j'abandonnais après quelques kilomètres. Je n'étais plus vraiment dans le match alors je ne m'attendais pas à évoluer à ce niveau-là sur l'Etoile d'Or", assure celui qui a dû couper plusieurs jours afin de souffler. Il est ensuite parti à la montagne. "Je n'étais pas très frais au départ, je sentais mes jambes cramées", dit-il. Parti avec quatre coureurs, c'est lui qui a ensuite attaqué dans une montée pour casser le groupe en deux. Seul son ancien coéquipier Fabien Schmidt l'a suivi. Il restait alors 30 kilomètres. "J'avais fait le plus gros du boulot pour finir deuxième. Je savais de toute façon que Fabien était plus fort. On se connaît depuis un moment. De plus, il est plus rapide que moi", confie le 3e du Championnat d'Auvergne-Rhône-Alpes.
« JE ME METS DES COUPS DE PIED AU CUL »
Elément important du collectif stéphanois, Matthieu Jeannès tenait à l'arrivée à saluer la performance de ses coéquipiers. "L'essentiel est que le club marque des points. Les gars ont assuré au sprint. C'est le principal", fait-il savoir. Revenu en France cette saison après un an et demi en Continentale, l'ancien sociétaire de Racing Lupus Team le reconnaît, l'étranger lui manque. "C'est dur de se remettre par exemple dans la bulle Coupe de France. Je me mets vraiment des coups de pieds au cul car nos jeunes le méritent". Il va quitter ses coéquipiers pour trois semaines afin de retrouver la Bretagne. "C'est prévu depuis le début de saison. Je reviendrai après avoir retapé un truc là-bas. J'en profiterai aussi pour disputer quelques courses". Matthieu Jeannès aurait bien voulu retrouver ses terres dès ce dimanche mais il a dû disputer le Souvenir Rousse-Perrin. "J'ai été privé du festival des Vieilles Charrues", sourit le Finistérien.
UNE COUPURE BÉNÉFIQUE
A l'arrivée, Matthieu Jeannès ne semblait pas vraiment déçu d'avoir été avalé par le peloton à deux kilomètres du but. "C'est forcément décevant d'être repris si près de la ligne mais c'est le vélo. Ce n'est pas la première fois, ni la dernière sans doute", estime le coureur âgé de 29 ans. Il tenait surtout à positiver sa course. "Il y a quinze jours, j'abandonnais après quelques kilomètres. Je n'étais plus vraiment dans le match alors je ne m'attendais pas à évoluer à ce niveau-là sur l'Etoile d'Or", assure celui qui a dû couper plusieurs jours afin de souffler. Il est ensuite parti à la montagne. "Je n'étais pas très frais au départ, je sentais mes jambes cramées", dit-il. Parti avec quatre coureurs, c'est lui qui a ensuite attaqué dans une montée pour casser le groupe en deux. Seul son ancien coéquipier Fabien Schmidt l'a suivi. Il restait alors 30 kilomètres. "J'avais fait le plus gros du boulot pour finir deuxième. Je savais de toute façon que Fabien était plus fort. On se connaît depuis un moment. De plus, il est plus rapide que moi", confie le 3e du Championnat d'Auvergne-Rhône-Alpes.
« JE ME METS DES COUPS DE PIED AU CUL »
Elément important du collectif stéphanois, Matthieu Jeannès tenait à l'arrivée à saluer la performance de ses coéquipiers. "L'essentiel est que le club marque des points. Les gars ont assuré au sprint. C'est le principal", fait-il savoir. Revenu en France cette saison après un an et demi en Continentale, l'ancien sociétaire de Racing Lupus Team le reconnaît, l'étranger lui manque. "C'est dur de se remettre par exemple dans la bulle Coupe de France. Je me mets vraiment des coups de pieds au cul car nos jeunes le méritent". Il va quitter ses coéquipiers pour trois semaines afin de retrouver la Bretagne. "C'est prévu depuis le début de saison. Je reviendrai après avoir retapé un truc là-bas. J'en profiterai aussi pour disputer quelques courses". Matthieu Jeannès aurait bien voulu retrouver ses terres dès ce dimanche mais il a dû disputer le Souvenir Rousse-Perrin. "J'ai été privé du festival des Vieilles Charrues", sourit le Finistérien.
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