Simon Combes : « Mon plus beau moment »

Crédit photo Aurélie Tscheiller

Crédit photo Aurélie Tscheiller

C'est fait. Simon Combes s’est offert un premier succès en toutes catégories pour sa deuxième année Espoirs. Et le tout pour sa quatrième année de vélo. “C’est mon plus beau moment depuis mes débuts. J’ai profité d’une belle échappée pour partir dans les côtes. J’ai fini en solo sur une trentaine de kilomètres”, explique le vainqueur du Grand Prix du Val de Villé à DirectVelo. C'était le 18 juin dernier. 

DU PASS’CYCLISME A LA DN2 EN QUATRE ANS

Après trois saisons dans son club de l’AC Erstein, Simon Combes a rejoint le VCU Schwenheim cet hiver en DN2. "Je découvre tout, de la manière de s’entraîner à la tactique en course. Quand je roule, j’ai un sentiment de liberté c’est ce qui m’a poussé à prendre une licence en J1”. Le déclic a été une virée en famille de Strasbourg à Nantes en vélo pour les vacances d’été. “En septembre, on m’a dit de prendre une licence en pass’cyclisme puis j’ai découvert les courses avec plus de niveau en J2. L’an dernier, j’ai commencé à faire mes armes sur les toutes catégories (4 Tops 5)”.

Depuis l’Alsacien a montré ses qualités de grimpeur en prenant notamment la 11e place du Tour du Beaujolais. “Ce sont ces parcours qui me correspondent le mieux. Je pense avoir pas trop mal marché sur la première moitié de saison même s'il y a toujours mieux à faire”.

« VISER LE PLUS HAUT POSSIBLE »

Pour la première fois, il fait partie d’un collectif. “C’est quand même plus facile en course. Quand je courais seul, je devais aller sur tout ce qui bougeait. Je suis à l’aise dans l'équipe. Collectivement, nous visions une qualification pour le Championnat de France. On n’a pas réussi (le VCU Schwenheim est 10e après trois manches, le classement). Je pense que l’on peut mieux faire sur les deux dernières épreuves (voir le programme)".

Etudiant à l’INSA Strasbourg pendant l’année scolaire, Simon Combes ne se fixe pas de limite dans les prochains mois. “On dit toujours qu’il faut viser le plus haut possible. On verra où ça me mène. Je pense aux Championnats de France qui à l’air assez sélectif. Il y aussi le Tour du Piémont Pyrénéen en fin d’été". 

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