Aurélien Paret-Peintre a repris sur le vélo de route ce mercredi. Au programme : le col du Galibier, par la Maurienne, et la montée de la Croix-de-Fer à l'occasion d'une sortie collective avec une partie de ses coéquipiers. "Mais je me suis arrêté dans la montée de la Croix-de-Fer. J'ai fait mes cinq heures et je suis monté dans la voiture", rapporte le Haut-Savoyard.

Victime d'un arrachement osseux et d'une fracture du scaphoïde, il n'était pas ressorti avec le vélo de route depuis sa chute, le 28 mai, sur les Boucles de l'Aulne (1.1). Après sept jours sans sport, il a rapidement repris sur home-trainer. "Je faisais jusqu'à 2h30 par jour, en bi-quotidien. J'ai repris sur la route avec le vélo de contre-la-montre car il est plus facile de poser les bras... Du coup, je dois me réhabituer au vélo de route", fait-il savoir.

Déjà blessé en début de saison, Aurélien Paret-Peintre sait désormasis gérer une blessure. "J'étais vite revenu à un bon niveau en mars alors ça ne me fait pas trop de soucis", assure le coureur qui va enchaîner un stage à la Rosière avec le CCF et un autre avec l'Equipe de France, en Maurienne. "J'ai besoin de rouler en montagne", glisse-t-il. Entre-temps, il devrait reprendre la compétition le 14 juillet au GP de Charvieu-Chavagneux (Elite Nationale). Puis il disputera d'ici la fin du mois le Tour d'Auvergne et le Championnat de France Espoirs.

Pendant son indisponibilité, l'Annemassien a appris sa sélection pour le Tour de l'Avenir. "Je n'étais pas forcément inquiet, indique cet habitué de l'Equipe de France Espoirs. J'ai eu la chance de disputer le Tour de l'Avenir en 2016. J'ai de l'expérience. Pierre-Yves (Chatelon) s'est sûrement appuyé là-dessus. De plus, il répète souvent qu'il faut aborder l'épreuve avec de la fraîcheur. Et ça sera mon cas... Avec l'expérience de 2016, je peux changer des petites choses dans ma préparation".

S'il relativise sa blessure, tout n'a pas été simple pour lui pendant son absence. "Sur le coup, je ne m'en suis pas rendu compte... Mais ça m'a fait bizarre après une semaine, quand j'aurais dû être sur la Course de la Paix. Le week-end du Tour de Savoie Mont-Blanc a aussi été compliqué... Je n'ai rien contre DirectVelo mais ce n'est pas amusant de suivre un direct alors qu'on devrait être sur la course", sourit-il.