Tour de France : Sur les traces de Pierre-Luc Périchon

Crédit photo Patrice Meunier

Crédit photo Patrice Meunier

A l'occasion du Tour de France 2017, DirectVelo repart « Sur les traces de... ». L'objectif ? Mieux connaître un coureur présent sur le Tour de France, grâce à un équipier, adversaire ou dirigeant qui l'a connu chez les Amateurs. Rendez-vous aujourd'hui avec Pierre-Luc Périchon (30 ans), le coureur du Team Fortuneo-Oscaro. Le témoin ? Damien Brethoux, son ancien coéquipier au VC Ambérieu et à Saint-Vulbas CC.

« Je connais Pierre-Luc depuis près de 20 ans. J'ai commencé le vélo au VC Ambérieu et il était déjà là. Nous avons ensuite couru ensemble à Saint-Vulbas, en DN. Nous avons été par ailleurs au Pôle Espoirs de Saint-Etienne. Nous étions même colocataires... Il a toujours fait le job au niveau diététique, sauf l'hiver où il s'autorisait des petits plaisirs culinaires ! Il me conseillait au niveau de la diététique. Il m'a fait évoluer dans ce domaine quand nous étions colocataires.

« LE PLAISIR AVANT TOUT »

Le père de Pierre-Luc était notre entraîneur au VC Ambérieu. Il est issu d'une famille de vélo. Il a baigné dedans dès son plus jeune âge. Il a dû commencer à cinq ans. Son père ne lui a jamais mis la pression. Il disait "le plaisir avant tout". Dès son plus jeune âge, Pierre-Luc faisait tout pour passer pro. Sa famille l'a d'ailleurs toujours soutenu. L'équipe DN de Saint-Vulbas avait été montée pour lui. Il lui fallait une structure avec un plus haut niveau donc cette équipe a été faite pour l'aider à franchir les échelons.

« S'IL NE GAGNAIT PAS, C’ÉTAIT NUL »

En minimes et cadets, il était une jambe au-dessus des autres. Il partait souvent tout seul et allait jusqu'au bout en solitaire. Derrière, on essayait de faire deuxième ! On savait avant le départ que c'était souvent lui qui allait gagner. D'ailleurs, s'il ne remportait pas la course, c'était nul pour lui. Il avait déjà un mental de gagnant. Il s'imposait souvent avec la manière. Il a sûrement perdu un paquet de courses, chez les amateurs, car il en faisait toujours beaucoup. C'est encore le cas aujourd'hui. Il n'hésite pas à partir de loin, c'est ce qu'il aime. Il est souvent à l'attaque même si ça paie rarement. Mais du coup, quand il gagne, c'est avec la manière.

L'ÉCOLE DE LA PISTE

Lors des jeux, avec l'école de vélo, il était à l'aise. Et ça se voit encore aujourd'hui. Il a un très bonne maîtrise de son vélo en descente ou dans les endroits techniques. Par ailleurs, il a obtenu ses premiers gros résultats sur la piste. Il a dû commencer en minime si je me trompe pas et vu qu'il est à l'aise sur le vélo et qu'il était fort, il obtenait de très bons résultats dans cette discipline. Son père nous "poussait" tous à pratiquer a piste. Il disait que c'était une très bonne école. Ça doit être une fierté je pense pour son père que PLP soit aujourd'hui chez les pros ! ».

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