GSC Blagnac : « Flavien ne se faisait pas confiance »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Dès la ligne franchie, les coureurs du GSC Blagnac-Vélo Sport 31 ont salué la victoire de leur coéquipier. Ils sont habitués à rouler pour leur leader depuis plusieurs semaines. Flavien Maurelet faisait en effet partie des coureurs à surveiller avec une victoire sur le Tour de Gironde et une étape de la SportBreizh. D'abord piégés, les hommes de Sylvain Blanquefort ont rétabli la situation à deux tours de l'arrivée pour offrir un premier titre national sur route au club cher à David Escudé. Le directeur sportif de Blagnac depuis le début de la saison revient pour DirectVelo sur ce titre.

DirectVelo : Que ressens-tu après ce titre ?
Sylvain Blanquefort : C’est extraordinaire pour Flavien (Maurelet), tout d’abord. Il ne se faisait pas assez confiance avant cette saison. On est tous très heureux pour lui. C’est génial pour notre structure car c’est quelque chose qui n’arrive pas souvent dans la vie d’un club. C’est aussi un titre collectif car toute l’équipe était venue ici pour qu’il soit Champion de France. Maintenant nous allons profiter de ce titre même si j’espère qu’il n’aura plus ce maillot à la fin du mois d’octobre. Ce serait bien qu’il puisse le mettre dans un cadre (il sourit).

Pourtant le final ne s’annonçait pas forcément très bien après avoir raté la sortie d’un contre d’une dizaine de coureurs ?
Nous avons tout de suite fait rouler deux coureurs pour que le groupe reste à notre portée et que Flavien (Maurelet) puisse faire le jump ! Mais j’avoue que j’ai cru à un moment que nous allions passer à côté. Quand il est rentré on s’est dit qu’il était de nouveau dans le jeu et c’était déjà une bonne chose. Après ça, c’était à lui de jouer ! Et si le peloton revenait nous avions Maxence (Moncassin) dans le peloton pour le sprint.

« LES PREMIÈRES ME RÉUSSISSENT »

As-tu été surpris de voir la première échappée de cinq coureurs sortir assez facilement ?
Pas forcément. J’avais dit aux gars de suivre les coups avec une dizaine de coureurs sinon c’était quand même compliqué avec le vent. Je préférais garder des gars aux côtés de Flavien (Maurelet) dans le peloton. Ça ne nous arrangeait pas forcément car nous espérions une course difficile. Même si sur un Championnat de France avec 170 km, les plus forts finissent toujours par se retrouver devant.

C’est une bonne première saison en tant que directeur sportif ?
Les premières me réussissent cette année (rires). C’est génial ! Il faut profiter car l’on ne deviendra pas Champion de France tous les ans. On vit une belle saison. Tout le collectif répond présent. Et puis avec un coureur comme Flavien (Maurelet) pour conclure c’est plus facile.

 

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