L'annulation de la Boucle Bas Rhinoise (lire ici) désole les équipes de DN2. "On est déçu pour l'organisateur", déplore Christophe Gouyon, le directeur sportif du Team Peltrax. "C'est embêtant pour le vélo, c'était une belle manche, sur un beau terrain", ajoute François Journiaux, le manager du Team Pays de Dinan.

Sur le plan sportif, "ça ne change pas grand chose, à part trouver une autre course pour faire courir nos coureurs", admet le club francilien. "L'annulation ne nous pénalise pas au classement", ajoute le dirigeant breton qui comptait pourtant sur cette manche accidentée qui correspondait au profil de ses coureurs. "Mais on ne sait jamais ce qui peut se passer sur une manche", relativise le club 2e de la Coupe de France.

La suppression du déplacement vers l'Alsace peut aussi avoir de bons côtés malgré tout. "Pour nous, cela représentait 900 km de route, deux jours sur place, neuf à dix personnes à l'hôtel", calcule François Journiaux qui s'étonne : "On demande beaucoup d'argent aux organisateurs mais les coureurs, eux, n'en voient pas la couleur."

Fatalistes, les clubs de DN2 ont encore deux manches pour se départager : le Grand Prix Fenioux et Volvic-Feytiat. "On s'adapte", lance Christophe Gouyon. "On prend ça comme ça vient", conclut François Journiaux.