Martin Rapin : « Je voyais des étoiles »

Crédit photo ALAIN DUTILLEUL

Crédit photo ALAIN DUTILLEUL

Le vélodrome de Roubaix est un mythe. Y pénétrer est autant un soulagement qu'un accomplissement pour les participants à Paris-Roubaix mais que ressent-on quand on y entre pour jouer la gagne ? “Des frissons. Et puis on se concentre tout de suite sur la course. On essaie de faire abstraction”, confie Martin Rapin à DirectVelo.

« J'AI FRANCHI UN PALIER »

Treizième de Paris-Roubaix Espoirs, dimanche dernier, le coureur de Sojasun espoir était dans le groupe de poursuivants qui a rattrapé le trio de tête sur le vélodrome. “Le tour et demi est vraiment passé vite. J’ai essayé de me lever pour le sprint mais je me suis vite rassis (rires). Je n’avais plus rien dans les jambes comme tout le monde sauf le vainqueur ! (lire ici) Moi je voyais des étoiles mais une fois la ligne franchie on commence à réaliser”.

Pour sa dernière année en Espoirs, Martin Rapin a confirmé ses progrès avec plusieurs Top 10 sur des courses Elites Nationales (6e des Boucles de la Loire, 7e de Redon-Redon). “Comme l’on dit, le travail finit toujours par payer. Je sens que j’ai franchi un palier mais maintenant il faudrait en gagner une”.

Il faut dire aussi que tout fonctionne pour les Bretons depuis le début de la saison. “L’ambiance est bonne et dans ces conditions on a envie de faire le maximum pour l’équipe. Je ne sais pas vraiment ce qui a changé cet hiver. Peut-être que l’arrivée de Maxime (Renault) et Julien (Guay) nous a donné envie de nous mettre à leur niveau”.

« UN CHRONO UNIQUE DANS L’ANNÉE »

Les Sojasun espoir prendront le départ de la SportBreizh avec un seul point de retard sur le Vendée U, après quatre manches de la Coupe de France DN1. “On pense forcément au général. C’est notre cohésion qui nous permet de jouer le haut du classement. Dans ce contexte, on prend la course pour  la gagner et pas seulement pour aller marquer des points ou même limiter la casse comme si nous étions en bas de classement”.

Le rouleur se penchera lui, sur l’effort solitaire dans les prochaines semaines avec le Championnat de France en ligne de mire. “C’est un chrono unique dans l’année. On ne fait jamais 52 km. J’ai vu au Mené que je pouvais bien faire. Je ne pense pas encore aux Championnats de l’Avenir. C’est un peu loin”.

Avant cela il y aura le Championnat de Bretagne dont le Vendéen a saisi l’importance. “Quand on voit ce maillot on a les yeux qui pétillent. Ce sera super relevé mais  avec le maillot plus le public, c’est un mini-France !”.

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