Justin Paroz apprend beaucoup avec la Suisse

Crédit photo Elisa Nicoletti

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Justin Paroz enchaîne les courses avec la sélection helvétique. Après le Grand Prix de Lugano (1.HC) et le Tour du Jura (2.2), il participe à partir de ce jeudi au Grand Prix Priessnitz spa (ex-Course de la Paix). "Courir avec l’équipe nationale suisse est pour moi très gratifiant. Ça me fait plaisir d’avoir la chance de pouvoir représenter mon pays", confie le sociétaire du Team Hörmann.

Courir avec la Suisse est surtout l'occasion pour lui de disputer des courses d'un niveau supérieur. "On affronte des formations professionnelles. On peut ainsi beaucoup apprendre et progresser, tout en mesurant la marche qui séparant encore du monde professionnel, apprécie le Romand. Danilo (Hondo) pense que c’est vraiment le meilleur moyen de progresser et d’apprendre, et il nous met pour ça des « blocs » de courses, pour qu’on puisse franchir un cap." L'Espoir 3 découvre cette semaine la Coupe des Nations Espoirs. A la veille du départ, il reconnaissait avoir "un peu d'appréhension sur la manière dont ça va courir."

EPAULER MARC HIRSCHI

Justin Paroz n'est pas satisfait de sa première partie de saison. "Excepté une 4e place sur une course nationale suisse (GP de Fully) et quelques Top 10, je n’ai pas encore réussi à sortir un gros résultat", regrette celui qui dit être dans une bonne forme actuellement. Il reconnaît ne pas courir toujours très intelligemment et dit louper souvent les bons coups. "Mais la saison est encore longue. La course que j’ai fait au Grand Prix de Lugano, face à que des équipes pro, m’a rassuré sur mon niveau, même si au final le résultat n’est pas incroyable", estime le coureur classé 31e lors de l'épreuve remportée par l'Italien Iuri Filosi (Nippo-Vini Fantini).

Sur la Course de la Paix, comme au Tour du Jura le week-end dernier, il indique ne pas avoir d'ambition personnelle. La Suisse va jouer la carte Marc Hirschi (BMC Development). "Nous croyons en ses chances de monter sur le podium final. Mon rôle sera donc de l’épauler le mieux possible et le plus loin possible dans les bosses. Mais ce rôle me convient bien actuellement. Dans les courses en Suisse c’est souvent du chacun pour soi, donc ça me permet d’apprendre le rôle de coéquipier et de courir véritablement en équipe, pas seulement avec le même maillot", se félicite-t-il.

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