Stijn De Bock entre amis à Gullegem

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo

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Ce mardi, Stijn De Bock s'alignera avec ses copains du Parelvissers, le groupe d'entrainement composé entre autres de Greg Van Avermaet et Lawrence Naesen sur la kermesse professionnelle de Gullegem. "J'ai envie de bien faire là-bas. Greg et Lawrence seront là aussi. C'est chouette de pouvoir évoluer avec les partenaires d'entrainement." Un élément très important dans son développement personnel. "Le matin, je ne me lève pas avec le sentiment que je dois m'entraîner. C'est un plaisir. L'hiver, on fait des sorties de 200 kilomètres et c'est loin d'être une sinécure car nous allons alors dans les Ardennes Flamandes. Je peux assurer qu'on s'amuse beaucoup moins", affirme-t-il.

« C'ETAIT LE BON CHOIX »

La kermesse de Gullegem arrive au bon moment puisqu'il vient de signer sa première victoire, ce dimanche, à l'occasion du Grand Prix Etienne De Wilde, à deux pas de chez lui. "C'est évidemment un sentiment particulier de lever les bras près de chez soi surtout sur une course d'importance. C'est mon succès de référence jusqu'à présent", souligne le coureur de Cibel-Cebon."Pour notre équipe, cette course est un peu moins importante car il y avait le Tour de Belgique et c'est primordial de se montrer sur des épreuves UCI. Mais ma victoire montre que je suis en bonne condition."

Il faut dire que le parcours plat convenait particulièrement aux caractéristiques de Stijn De Bock. "Je sais passer les tracés compliqués mais je suis rarement présent dans le final car je gaspille souvent beaucoup d'énergie." Ce dimanche, il a pensé à se préserver dans les derniers kilomètres. "J'ai misé sur mon explosivité. C'était le bon choix. J'ai lancé mon sprint de loin. J'ai gardé une avance suffisante jusqu'à la ligne."

PAS ASSEZ MÛR POUR LE TOUR DE BELGIQUE

Pourtant, le coureur de 23 ans n'a pas attendu la dernière ligne droite pour se montrer. "J'ai tenté de sortir avec Jelle Cant, Thomas Gibbons et Ylber Sefa. J'ai un peu joué au poker, mais le peloton est revenu." Ce succès en interclub n'est absolument pas une réponse à sa non-sélection pour le Tour de Belgique. "Ce n'est pas du tout le but. C'est un peu tôt dans ma carrière. Je ne suis pas mûr pour des courses de ce niveau, peut-être l'an prochain", admet-il.
Rapide au sprint, le troisième de la Zuidkempense Pijl assure la plupart du temps son rôle d'équipier pour Joeri Stallaert. "Je dois le protéger un maximum. S'il a un soucis mécanique, je donne directement ma roue, mais je ne suis pas directement impliqué dans son train. C'est plus le rôle des rouleurs Seppe Verschuere, Giannni Marchand et Michiel Dieleman", rapporte-t-il.

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