Alexis Vuillermoz (AG2R La Mondiale) a remporté, ce samedi, le Grand Prix de Plumelec-Morbihan (1.1), neuvième manche de la Coupe de France-PMU. Au sommet de la côte de Cadoudal, il a devancé Jonathan Hivert (Direct Energie) et son coéquipier Samuel Dumoulin. Retrouvez les réactions des principaux acteurs de la journée, recueillies après l'arrivée par DirectVelo. 

Jonathan Hivert (Direct Energie)
2e
« Comme la forme est bonne, j'ai essayé de garder de l'énergie pour le final. Je connaissais un peu cette course mais je n'étais jamais arrivé pour la gagne. J'étais face à des coureurs qui connaissent cette arrivée par cœur : Simon, Dumoulin, Vuillermoz... Quand Vuillermoz est sorti, j'aurai peut-être dû tenter de boucher tout de suite, mais c'est toujours facile de refaire la course une fois la ligne franchie. Au final, je ne suis pas forcément trop déçu avec cette place. Je ne suis pas trop fan de la chaleur, mais le circuit était assez ombragé et il y avait un peu de vent, donc c'était supportable. Maintenant, je vais prendre la route du Tour de Suisse, que je vais découvrir et profiter de la bonne forme du moment. Et ensuite, on ira au Championnat de France. »

Samuel Dumoulin (AG2R-La Mondiale)
3e
« Forcément, j'ai toujours envie de gagner. Maintenant, ce n'est pas évident car je suis attendu au tournant. J'ai également toujours la Coupe de France en tête, et même si j'ai encore du retard au classement, je vais me battre pour revenir. Aujourd'hui, ce n'était pas forcément le dernier tour le plus difficile. Le dernier passage avant les petits tours de circuit, sous l'impulsion de l'Armée de Terre, a été très rapide. Dans le final, tout le monde a mal et il ne faut pas se fier aux sensations. Dans la dernière montée, ça se joue "aux steaks" et ce n'est pas forcément ce que l'on a ressenti dans les tours précédents qui compte, mais plutôt l'intensité mentale que l'on met dans l'effort. Certes il faut avoir une endurance physique, mais le mental prime. Avec Alexis, on avait décidé de la stratégie dès l'année dernière. Il est capable de partir de loin dans cette montée, pour faire faire l'effort aux autres, comme l'an dernier. Là je lui ai laissé la cassure pour forcer les autres à boucher. Tout le monde est à fond et avec ma présence dans la roue, ils ont un peu hésité. Au final, même si je me fais un peu enfermer dans la dernière ligne droite, je suis content avec ma troisième place. C'était une journée difficile, où ça roulait très fort... Presque au même niveau que les Championnats d'Europe de l'année dernière. C'est impressionnant de voir l'évolution du niveau global : il y a 10 ans, certaines équipes ne voyaient pas le petit circuit, et aujourd'hui elles étaient devant à faire la course. Cela montre que le niveau augment et est de plus en plus homogène. Après, sur une course difficile, les meilleurs sont souvent devant à l'arrivée. Pour demain, on verra après le bilan de ce soir, on va d'abord profiter du résultat d'aujourd'hui. »

Julien Simon (Cofidis)
5e
« L'objectif aujourd'hui était d'aller gagner. La course s'est faite un peu comme en 2015, quand j'avais fait 2e. Quand Alexis (Vuillermoz) est parti, j'étais dans la roue de Jonathan Hivert, et Dumoulin a laissé la cassure. On s'est un peu regardé pour savoir qui allait faire l'effort, et je me suis fait un peu surprendre dans le dernier virage... C'est une petite déception de faire cinquième car je visais au moins le podium. C'était une belle course, usante. Alexis était très fort dans le final, j'avais les jambes pour faire mieux, mais c'est la course. Le collectif d'AG2R était très fort aujourd'hui, et je sentais que j'étais un peu moins bon. Le placement a été déterminant. Quand on a hésité à faire l'effort pour revenir sur Vuillermoz, c'est là qu'on a perdu la course. Demain, c'est un peu différent mais cela mon convient toujours. J'aurai sûrement les jambes un peu lourdes après la course difficile d'aujourd'hui. »