Matthieu Jeannès échappé dans le final, trois coureurs dans les points... le Team Probikeshop Saint-Etienne Loire n'a pas manqué ce jeudi la quatrième manche de la Coupe de France DN1, le Grand Prix de Montbéliard Agglomération. Au total, 50 points ont été récoltés, ce qui permet au club stéphanois de s'éloigner de la zone de relégation (voir le classement). Le directeur sportif Cyril Dessel a fait le point pour DirectVelo.

DirectVelo : Vous prenez 50 points sur cette manche...
Cyril Dessel : Oui avec trois coureurs (Axel Flet 14e, Clément Russo 17e et Sandy Dujardin 25e, NDLR). Je ne sais pas si on peut dire que l’objectif est rempli mais je tiens à saluer leur performance. Nous avons eu aussi Matthieu Jeannès qui est sorti dans le final. On pouvait donc espérer avoir quelqu’un dans les 5 premiers en évitant le sprint. On aurait pu imaginer faire un gros coup comme lors de la manche de Nogent-sur-Oise l’an passé. Ça prouve que l’équipe est capable de le faire, c’est ce que je leur ai dit ce matin.

« DES JEUNES QUI PROGRESSENT »

Tu étais donc confiant avant le départ ?
Ce n’est pas un hasard si on l’a fait l’an passé... L’équipe n’a rien à envier au collectif qu’on avait l’an dernier. On a des jeunes coureurs qui apprennent et progressent comme Sandy Dujardin. Clément Russo n’avait pas couru depuis le Rhône-Alpes Isère Tour et a tenu son rang sans être dans un super jour. Il va progresser dans les semaines qui arrivent, la SportBreizh et le Tour du Pays Roannais. Axel Flet a eu un début de saison difficile mais termine aujourd’hui 14e, ça va lui faire du bien. Il est parti une semaine en Belgique faire des kermesses et a pratiquement couru tous les jours. Il y a la volonté de sa part d’aller de l’avant, il sait qu’on attend plus de lui et ce qu’il fait aujourd’hui (jeudi) est plutôt bien. Ce ne sont pas des performances extraordinaires mais j’ai senti l’équipe présente collectivement dans la gestion de la course. Ils ont su être patients et je suis plutôt satisfait de la journée.

Vous vous éloignez de la zone rouge...
En terme de classement général ça ne se traduit pas une super performance mais en effet on s’éloigne de la zone rouge. Notre objectif est de terminer autour de la 10e place et on en est pas très loin. Ça reste jouable.

« ILS ADHÈRENT BIEN AU DISCOURS »

Vous pouvez regarder un peu plus devant qu'avant la course ?
Personnellement je n’ai pas envie de revivre ma première année de directeur sportif, en 2015, où nous avons été relégables le dernier jour pour un point. Je place le potentiel de l’équipe autour de la 10-12e place. Ça se joue parfois à peu sur certaines manches comme le Lot-et-Garonne où Sandy et Clément sont tombés dans le final. Nous aurions pu repartir avec 30 points. On sait que ça se joue à très peu de choses. On a un petit groupe de coureurs capables de bien faire. Je les conditionne vraiment sur les manches. Ils adhèrent bien à mon discours et se surpassent. L’an passé Sandy Dujardin gagnait en deuxième catégorie à Pélussin et cette année il marque des points sur ce qui se fait de mieux en Coupe de France. C’est une belle progression de sa part et il est content d’être avec nous. On essaie de l’aider et de faire de notre mieux pour qu’il progresse. Je suis content de tous les voir se battre comme ils le font. Quand j’ai entendu Matthieu Jeannès sortir dans le final ça m’a fait vibrer dans la voiture.

Ça reste donc une bonne journée ?
Oui. On a maintenant 133 points et on sait que le maintien se joue autour de 200 points. On est sur notre plan de marche. Il reste quatre manches et la piste. Avec ce groupe, on devrait arriver à atteindre cet objectif de 200 points et ensuite viser le plus haut possible. L’an passé on termine 10e, c’était l’objectif que j’avais fixé à l’époque. Ça faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivé. Cette année ça prend le même chemin et je pense qu’on a les moyens de le faire.