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Vendée U : « Une journée plutôt neutre »

Crédit photo Antoine Riche - DirectVelo

Crédit photo Antoine Riche - DirectVelo

Le Vendée U a récolté 52 points ce jeudi sur la quatrième manche de la Coupe de France, le Grand Prix du Pays de Montbéliard Agglomération, grâce à la 5e place de Simon Sellier. Ce qui permet au club vendéen de garder la tête du classement de la Coupe de France pour... un point (voir le classement). Benoît Génauzeau, qui encadrait l'équipe en Franche-Comté, a répondu aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Qu’as-tu pensé de la course de tes coureurs ?
Benoît Génauzeau : Je suis satisfait de leur course. Ils avaient pour consigne de ne pas laisser partir de gros groupes au départ et aussi de ne pas accompagner de trop petits groupes car avec ce circuit et le vent nous savions que ça allait être une course d’usure. De plus, en Coupe de France, on sait que ça se joue dans la dernière heure voire les 20 derniers kilomètres. On a respecté les consignes et la course s’est déroulée comme on l’avait pressenti. On a eu une petite frayeur avec les quatre coureurs (Cosnefroy, Guay, Converset et Raid, NDLR) encore échappés à cinq kilomètres de l’arrivée. Comme on avait encore cinq coureurs dans le groupe principal on a pu donner un bon coup de main pour que ça rentre et se disputer la victoire plutôt que la 5e place.

« C'EST TOUJOURS MIEUX D'ÊTRE EN TÊTE »

C’était donc tout pour la victoire ?
Oui c’était tout pour la victoire avec Simon Sellier. La course a été usante et nous avons de bons grimpeurs-puncheurs mais c’est Simon le plus rapide. Il vaut mieux tout faire pour gagner que de finir 8e et 25e. On n’a pas de regret.
On est toujours en tête du classement de la Coupe de France et psychologiquement c’est toujours mieux. On a pris quelques points sur Etupes. Au final la journée est plutôt neutre mais c’est correct. Une manche de plus de passée, il faut maintenant gérer les suivantes.

Vous connaissez bien la prochaine manche, la SportBreizh...
Oui et généralement on y marche pas trop mal. Ça sera un tournant avec le Tour du Pays Roannais. Il y a trois manches rapprochées avec le Challenge d’Or et il ne faut pas se tromper avec les programmes des coureurs qui doivent avoir suffisamment de fraîcheur. Il ne faut pas oublier le Championnat de France où on a des coureurs qui peuvent jouer les premiers rôles. Pour le moment on a un groupe qui fonctionne bien, sans grosse baisse de régime et avec une belle homogénéité dans le groupe depuis le début de saison. C’est un peu la marque de fabrique du Vendée U et pour le moment c’est respecté. On va essayer de ne surtout pas passer à côté d’une manche car ça peut être éliminatoire. La manche sur piste devrait bien nous convenir. On a des coureurs qui sont un peu blessés, je pense notamment à Thomas Denis qui a fait cruellement défaut lors du contre-la-montre par équipes car c’était lui le plus fort dans cet exercice mais il devrait revenir en forme au mois de juillet.

PARIS-ROUBAIX ESPOIRS, UN RENDEZ-VOUS IMPORTANT

Clément Orceau n’était pas là aujourd’hui ?
C’est un choix. Paris-Roubaix Espoirs est un gros objectif et l’équipe a mis les moyens pour aborder la course dans les meilleures conditions. Ils sont dans un gîte dans le nord de la France depuis A travers les Hauts-de-France. L’équipe pro a fourni les vélos avec les freins à disques. La Coupe de France c’est important mais la dernière fois que nous avons gagné Paris-Roubaix Espoirs c’était avec Damien Gaudin en 2007, ça commence à dater. Gagner une épreuve majeure comme Paris-Roubaix, c’est aussi une saison réussie, on ne s’arrête pas qu’à la Coupe de France. On voit qu’il y a beaucoup de marquage, ce ne sont pas les plus belles courses de la saison. Cependant ça récompense le collectif et l’efficacité de l’équipe sur l’ensemble de la saison. On y tient, mais on ne mise pas tout dessus. L’an passé il y avait Liège-Bastogne-Liège Espoirs où on avait mis les moyens et composé comme on avait pu pour la manche de Coupe de France, le Tour du Lot-et-Garonne qui se déroulait en même temps.

Personnellement tu retrouvais le Vendée U, ça t’a fait quoi ?
Ça m’a procuré beaucoup de plaisir. J’étais content de retrouver les coureurs en situation de course car je les croise beaucoup au siège de l’équipe (Il est directeur sportif chez Direct Energie, NDLR). Mon bureau est toujours dans ceux du Vendée U et on n’est pas du tout déconnecté. En course, je les vois en condition, sous un autre visage et c’est important pour notre évaluation pour attribuer par exemple les places de stagiaires et tout ce qui peut suivre. Il faut préserver l’équilibre tout en étant le plus objectif possible.

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