C’est fait ! Plus d’un an après son dernier succès -c'était sur le Tour de Normandie-, Benoît Sinner a retrouvé le chemin de la victoire sur les Boucles de la Loire (le classement). “Ca tombe à point. Je commençais à trouver le temps long. Je n’étais même pas monté sur un podium cette saison”, déclare l’ancien professionnel à DirectVelo.

« TOUJOURS LA MEME EXPLOSION »

En Loire-Atlantique, Benoît Sinner a été présent dans le groupe de tête dès le début de la course : tout d'abord au sein d'une échappée de vingt coureurs puis de trois dans les derniers kilomètres. "Je ne me suis pas loupé sur le sprint. J’ai eu les bons réflexes et puis une fois la ligne franchie c’est toujours la même explosion de joie !".

L’ancien coureur de l’Armée de Terre a retrouvé le peloton amateur cette saison et a dû s’habituer à sa nouvelle vie. “Les tests que je devais passer pour devenir moniteur sportif ont été repoussés alors je partage mon temps entre mes entrainements et mon boulot pour l’équipe”. Le militaire continue sa mission avec l’équipe de l'Armée de Terre, cette fois du côté logistique. “Je prépare les déplacements. Je passe beaucoup de temps derrière l’ordinateur mais ça me permet de rester en contact les gars. Après une période d’adaptation, j’ai pris mon rythme”.

« LE GROUPE FONCTIONNE BIEN »

A 32 ans, Benoît Sinner a endossé le costume de capitaine de route qu’il avait déjà enfilé lors de son premier retour chez les amateurs. "J’ai l’impression que les coureurs sont de plus en plus jeunes. Ils m’appellent papy dans l’équipe ! J’aime partager avec eux et comme ils sont réceptifs c’est un plaisir. Il m’arrive d’envoyer un petit message le soir quand j’ai une remarque à faire”, assure-t-il.

Et après un début de saison en deçà de leurs espérances, les coureurs de l’UC Nantes Atlantique ont redressé la barre. “Nous sommes sortis du stage avec de belles promesses mais il fallait encore faire quelques réglages. Ca a pris du temps mais maintenant le groupe fonctionne bien".