Robin Mertens, l'express du Loiret

Crédit photo Raymond Huart

Crédit photo Raymond Huart

Le mois d'avril de Robin Mertens lui avait permis de semer la confiance. Le mois de mai est déjà celui de la récolte des bouquets. "J'ai échoué de peu sur la Gainsbarre, mais j'ai compris à ce moment-là que j'étais revenu à un bon niveau." Sur le Tour du Loiret, le coureur de Prorace CT a concrétisé son retour en forme avec deux étapes et une sixième place au général. "C'est grâce avant-tout à mon équipe", souligne-t-il.

Dès le premier jour, le coureur de 25 ans a connu une journée parfaite. "Nous avions décidé de provoquer des bordures et ça a marché. Ensuite, nous nous sommes un peu relâchés dans l'effort afin de préparer le train pour le sprint. Je conclus assez facilement sur la ligne, ce qui me permet d'endosser les maillots jaune et vert", raconte-t-il à DirectVelo. A ce moment-là, l'ancien coureur de Veranclassic-AGO avait déjà réussi son Tour du Loiret. "A la base, j'aurais signé pour remporter une étape. J'ai roulé l'esprit libéré sur les deux derniers jours mais avec l'envie de défendre mon maillot."

MAUDIT CONTRE-LA-MONTRE

Enfermé au sprint sur l'étape matinale (4e), le sixième du Mémorial Staf Segers conservait néanmoins sa tunique jaune au départ du contre-la-montre de l'après-midi. Tout sauf sa spécialité. "Déjà ce n'est pas mon truc à la base, mais dans les huit derniers kilomètres, il a commencé à pleuvoir et le vent s'est levé. Je termine 18e, ce qui n'est pas si mal. Malheureusement, je chute à la dixième place du classement général."

Reste la dernière bataille dimanche durant laquelle l'équipe Prorace a changé de tactique. "Plutôt que de dynamiter la course, nous avons à chaque fois placé un homme dans les différentes attaques. Nous voulions déstabiliser les autres formations alors que mes coéquipiers restés avec moi me protégeaient du vent. Au final, je suis déposé à 200 mètres de la ligne et personne n'a su me remonter. Grâce à cette deuxième victoire d'étape, je m'assure le maillot vert par points. J'étais le plus rapide au Loiret."

Ce bilan positif pourrait propulser le Limbourgeois de retour au niveau Continental l'an prochain. "L'année 2016 ne fut pas bonne à cause d'une blessure au genou et un virus qui m'ont pourri la saison. Je veux prouver de quoi je suis capable. Je suis retourné chez mes premiers amours chez Prorace CT où j'évolue en tant que capitaine de route. Je guide les jeunes, ce qui est également très valorisant. Rouler dans une équipe Continentale en 2018 me plairait mais il est trop tôt pour prendre ce genre de décision", conclut-il.

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