Jordan Levasseur (Armée de Terre) a remporté ce dimanche la 3e et dernière étape d'ATravers les Hauts-de-France-Trophée Paris-Arras Tour (2.2), disputée entre Doullens (Somme) et Arras (Pas-de-Calais) sur une distance de 170,3 kilomètres. Jordan Levasseur s'adjuge du même coup le classement général. Le Français succède au Lituanien Aidis Kruopis au palmarès. Voici les réactions recueillies par DirectVelo.

Joeri Stallaert (Cibel-Cebon)
2e du classement général final et de l'étape
« C’est la déception qui domine car l’équipe a bien roulé. C’est ma première course après ma maladie (mycoplasma) alors je suis quand même content de ma forme même si ce n’est pas super. J’ai fait tout ce que j’ai pu ! C’est une déception mais je suis quand même content. Je n’ai pas de regret car il y a de la marge avec le premier. J’ai pu suivre mais pas remonter. J’ai eu peur que l’échappée aille au bout car personne n’est venu nous aider pendant la première moitié de la course. Heureusement à 50 kilomètres de l’arrivée d’autres équipes sont venus. Je suis lancé pour la suite de la saison avec le Tour de Belgique et plusieurs 1.1 qui seront des objectifs. »

Yann Guyot (Armée de Terre)
3e du classement général final - Echappé
« J’ai attaqué dans un grimpeur et nous sommes partis à sept. On s’est très bien entendu. C’était le coup parfait. L’objectif était de faire les bonifications comme j’en avais fait une hier. Jusqu’au km 130 on roulait bien mais après nous n’étions plus que quatre à collaborer. Les autres étaient cuits. C’est devenu compliqué et l’objectif était d’aller jusqu’à la dernière bonif. Avec moins de trente secondes, on a décidé de se relever. Finalement on gagne l’étape et le général. J’ai passé les trois jours à l’avant. J’ai retrouvé le truc ! Ça m'aurait fait du bien de gagner mais c’est parfait pour l’équipe. »

Jacob Hennessy (Grande-Bretagne Espoirs)
5e du classement général final 
« Je suis déçu de perdre le maillot. Je n'’ai pas suivi les roues que j’aurais dû suivre dans le final. C’est de ma faute… Mon équipier m’a remonté avant les deux derniers virages. Juste après le dernier rond-point, j'ai pris la roue du coureur qui gagne hier. Dans la dernière ligne droite, son équipe s'est mise à droite de la route, je me suis retrouvé enfermé et c'était terminé aux 250m. On avait décidé de tenter notre chance et de laisser les autres équipes rouler aujourd’hui. On a attendu les cinquante derniers kilomètres pour rouler mais avec trois minutes à boucher, on savait que ça allait le faire. Dans le final, ça roulait trop vite pour sortir, je pense, mais pas assez vite pour étirer vraiment le peloton et rendre le placement moins difficile. »