A travers les bordures à Arras ?

Crédit photo Www.clovissportorganisation.fr

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A Travers les Hauts-de-France, nouvelle appellation du Paris-Arras Tour, débute ce vendredi avec une étape courte de 114,7 kilomètres entre Marquion et Gouy-sous-Bellonne. Sur le papier, voilà une occasion rêvée pour les sprinteurs de décrocher une victoire. "Je pense que ça va être nerveux et que ça va rouler vite tout l'après-midi. On sera vite dans la partie finale. La météo va aussi jouer un rôle mais ça me paraît compliqué d'échapper à un sprint aujourd'hui. Il y a beaucoup d'équipes et tout le monde est frais. Sur 115 kilomètres, il y aura sûrement des échappées mais qui seront contrôlés", résume Nicolas Louis, le directeur sportif du CC Nogent-sur-Oise, pour DirectVelo. "Le vent devrait encore jouer un rôle important. La course va être très dure. C'est bon pour les costauds et c'est encore une bonne chose pour un mec comme Stan Dewulf", se réjouit de son côté Wesley Van Speybroeck, à la tête de la formation Lotto-Soudal U23 ce week-end, et qui envisage une course de bordures dès cette 1ère étape.

« JÉRÉMY LECROQ VEUT EN GAGNER UNE »

Du côté de Louis comme de Van Speybrock, on cite Roubaix-Lille Métropole comme l'équipe la plus apte à contrôler la course ce vendredi. "Jérémy Lecroq marche bien depuis le début de l'année, il veut en gagner une", devine Nicolas Louis. Attention malgré tout à un éventuel coup de force sur une course que l'on pourrait voir nerveuse. "C'est la 1ère étape. Je pense qu'il va se passer pas mal de choses avec le vent. Ca me fait un peu peur... Je n'imagine pas forcément un sprint massif même si ce ne serait pas pour nous déplaire", tempère le tacticien de la Lotto. "Si on veut se montrer, il ne faudra pas attendre. On va essayer de placer des pions à l'avant", prévient Nicolas Louis.

« ÇA VA ROULER VITE… »

S'il faudra rester prudent ce vendredi, beaucoup ont déjà la tête tournée vers la 2e étape, considérée comme l'étape décisive pour le classement général final. "Il y aura beaucoup de côtes. Ce sera très dur, notamment dans le final. Ca va bouger !", analyse Wesley Van Speybroeck, qui mise tout particulièrement sur son homme en forme du moment, Stan Dewulf, en pleine préparation de Paris-Roubaix Espoirs. "Les coureurs arrivent pratiquement à 100% de leur condition physique désormais, à quelques jours de ce grand objectif. Alors ça va rouler vite." Sprint massif ou non ce vendredi, il devrait donc y avoir de la course sur les routes des Hauts-de-France, avec la menace de grosses averses, avant deux prochaines étapes qui s'annoncent, a priori, plus ensoleillées.

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