Le Chambéry Cyclisme Formation avait des grandes ambitions ce samedi sur le contre-la-montre par équipes de la Coupe de France DN1, le Trophée Gustave Beignon (Vendée). Mais le club savoyard doit se contenter de la 6e place, après avoir terminé à 52'' du CC Etupes (voir le classement). L'entraîneur du CCF Vincent Terrier a répondu aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Le Chambéry CF termine 6e de ce chrono par équipes...
Vincent Terrier : Il y a de la déception. Dans notre fort intérieur, nous pensions à la victoire. Nous envisagions surtout un Top 3. Nous sommes relégués à la sixième place mais nous n'avons pas de regret. Les coureurs ont donné leur maximum. Techniquement, ils n'ont pas fait d'erreur... Ce qui nous coûte cher est de perdre Guillaume Millasseau après 25 kilomètres. Nous avons fait la moitié du chrono à cinq coureurs. Dans ces cas-là, il ne faut pas avoir un coureur moins bien, et ça a été notre cas. Léo (Danès) n'est pas passé pendant 20 kilomètres. Ils ont tourné à quatre... Tout ça coûte cher !

Que s'est-il passé pour Guillaume Millasseau ?
Il faudra débriefer avec lui. On ne va pas lui en vouloir ! Il y a plusieurs facteurs qui peuvent jouer, je pense notamment au stress. Il était au point physiquement ces derniers jours.

Vous perdez la tête de la Coupe de France DN1...
Nous ne pensions pas à ça au départ de l'épreuve. Le but était d'être sur le podium du chrono. Mais c'est sûr que le CC Etupes a pris des gros points (180) même si ce n'était pas notre concurrent direct. Vendée U et Sojasun espoir-ACNC emboîtent le pas... On recule à la troisième place mais nous ne sommes qu'à onze points. Il reste encore cinq manches... Tout reste possible.

« DE L'AMERTUME »

Finalement, les principaux clubs sont devant aujourd'hui...
Il y a des gros collectifs... Nous avons vu aujourd'hui une solide performance du SCO Dijon (5e) alors que le club était en retrait sur la Coupe de France. Le CC Etupes met un gros coup de force sur ce chrono. On ne peut pas tricher sur un contre-la-montre par équipes. Nous avons devant des équipes en forme et qui possède un beau collectif...

Quel sentiment domine finalement ?
Il y a de l'amertume. Un chrono par équipes engendre beaucoup de travail. Ça se joue sur plusieurs mois... On s'investit sur la position, le matériel, l’organisation du groupe, les repérages... Il faut passer à l'étape suivante.

La 4e manche de la Coupe de France est dans moins de deux semaines...
On va sur chaque course pour gagner. On ne calculera pas... Il faudra batailler sur toutes les manches et courses qui arrivent.