Marion Sicot : « L’équipe pour se relancer »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Après une saison passée dans l’équipe italienne Servetto-Footon, Marion Sicot est revenue en France cet hiver au sein de la DN Biofrais-VC Saint Julien en Genevois. Celle qui vient de participer à la Flèche Wallonne compte aussi sur l’Equipe de France pour se montrer et retrouver le niveau UCI dans les prochaines saisons. Elle revient pour DirectVelo sur son début de saison.

DirectVelo : Comment se passe-ton retour en France ?
Marion Sicot : J’ai l’impression de repartir de zéro. C’est pour ça que j’ai décidé de revenir. C’est la bonne équipe pour me relancer et apporter aux jeunes comme je commence à avoir de l’expérience. Je suis prête à prendre plus de responsabilités. Je m’affirme au fur et à mesure.

UNE NOUVELLE SELECTION A VENIR

Quels sont tes objectifs sur la Coupe de France ?
Je ne pense pas pouvoir jouer le classement général comme j’ai déjà raté une manche (Pujols) et que j’en raterai une autre pendant le Festival Elsy Jacobs au Luxembourg (voir la sélection française). C’est vraiment sur ces courses UCI que j’espère me montrer. Je sais que les équipes regardent les points UCI à la fin de la saison. Au Luxembourg, il y a une étape qui peut me convenir car elle semble vallonnée. Les Grands Prix de Plumelec et du Morbihan en mai seront des objectifs.

Comment sont tes sensations avant d’aborder cette période ?
Je suis de mieux en mieux. Je sais aussi que les parcours peuvent me convenir, je pense à la côte de Cadoudal. Les échéances vont s'enchaîner. Il y a aussi le Championnat de France qui tombera le jour de mon anniversaire. C’est peut-être un signe (rires).

« J’AI PASSE UN CAP AU NIVEAU INTERNATIONAL »

Tu viens de disputer la Flèche Wallonne (37e). En es-tu satisfaite ?
Je suis un petit peu déçue car il ne m’a pas manqué grand chose pour être dans le premier groupe au sommet de l’avant dernière côte. Je bascule dans un groupe de cinq mais nous n’avons pas réussi à faire la jonction. J’aurais peut-être dû aborder la côte mieux placée mais je suis aussi satisfaite de mon niveau. Je pense avoir passé un cap au niveau international.

Que retiens-tu de ton passage chez Servotto-Footon ?
Comme toutes les expériences, il faut retenir le positif mais j’ai eu quelques problèmes d’adaptation. Pour moi, ils étaient loin de ce que je considère comme une bonne équipe professionnelle. Je n’étais pas remboursée des frais de déplacement donc je ne pouvais pas continuer comme ça. Entre le discours et la réalité, il y a eu de grandes différences.

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